Nous avons récemment demandé à la communauté BuzzFeed de nous raconter ce qu'ils faisaient pour aider leur partenaire lorsqu'il ou elle était atteint-e de maladie mentale. Voici ses conseils.
1. Soyez patient-e.
«Avant de sortir avec mon copain, j'étais agoraphobe et je n'entrais jamais dans une voiture avec d'autres personnes. Après environ six longs mois de de pratique et de patience, il m'a sorti de ma zone de confort pour m'emmener enfin chez lui. Mon copain m'a aidé à sortir de ma zone de confort au cours des trois dernières années, et notre relation est toujours aussi forte !»
2. Laissez-lui de l'espace si il ou elle a besoin d'être seul-e.
«Comme la plupart des membres de ma famille, je souffre de trouble bipolaire. Mon mari est vraiment génial, car s'il voit que je suis mentalement dans une mauvaise période, il propose de sortir un peu avec notre enfant pour me permettre d'être seule. Le fait qu'il emmène notre fils au parc pendant une heure ou deux juste pour j'aie du temps rien qu'à moi a un impact positif énorme !»
3. Soyez rassurant, dites-lui que tout va bien.
«Chaque fois que ma dépression se déclenche ou que je sens que je suis sur le point de craquer, mon copain me prend dans ses bras. Il me dit à plusieurs reprises de respirer et que tout ira bien. Après, il propose toujours que nous partions prendre une glace ou des smoothies, car il sait que je les adore. Parfois, vous avez juste besoin d'entendre que tout ira bien, et les smoothies ne font pas de mal non plus.»
4. Apprenez les symptômes de sa maladie, et réfléchissez sur les façons de lui venir en aide.
«Quand une chose me rendait anxieuse, j'avais l'habitude d'enfoncer mes ongles dans ma peau. Je ne m'en rendais même pas compte au début, mais il me l'a fait remarqué tout de suite. Il m'a immédiatement proposé de lui prendre la main pour éviter que je ne me fasse mal. C'était un petit acte de gentillesse et de patience, mais son altruisme et son soutien sont d'une importance capitale dans mon chemin vers le rétablissement.»
— leahmroy
5. N'ayez pas une attitude qui pousse votre partenaire à se sentir gêné ou honteux de souffrir d'une maladie mentale.
«La chose la plus extraordinaire que mon copain ait faite pour moi était de m'accepter. Même s'il ne se chargeait pas lui-même des problèmes de santé mentale, il ne me jugeait pas, ne me méprisait pas, et ne pensais pas que j'exagérais. Sa façon de noter mes progrès, jour après jour, est merveilleuse. Souvent, il s'en rend compte mieux que moi.»
6. N'hésitez pas à vous renseigner.
«Lorsqu'on m'a diagnostiqué un trouble alimentaire, mon petit ami avait beaucoup de mal à comprendre ce que je traversais. Il m'a demandé si nous pouvions rencontrer mon médecin pour qu'elle puisse répondre aux questions qu'il se posait. Il a également assisté à toutes les parties de mon traitement qui impliquaient ma famille, et s'assurait constamment de faire le nécessaire pour me soutenir jusqu'à mon rétablissement.»
7. Utilisez un code lorsqu'il ou elle se sent abattu-e.
«Ma petite amie et moi souffrons tous les deux de maladie mentale. Nous avons notre propre code spécial qui consiste à nous taper dans la main un certain nombre de fois pour demander si l'autre va bien, ou si l'anxiété prend le dessus. Ça aide de pouvoir demander si on va bien sans avoir à le dire à haute voix lorsqu'un membre du couple est super anxieux ou contrarié et ne veut pas que quelqu'un d'autre le sache.»
8. Trouvez quelque chose d'amusant (et de pas trop risqué) à faire ensemble.
«Quand la dépression m'envahit vraiment, mon mari met un épisode de "Vidéo gag" ou m'emmène à la bibliothèque. C'est le meilleur.»
9. Encouragez votre partenaire à parler de ses sentiments.
«Lorsque j'ai commencé à sortir avec mon copain, j'ai réalisé à quel point il est important de grandir en tant que personne. J'ai aussi admis que pour être vraiment moi-même et aider notre relation à grandir, je devais être ouverte et honnête avec lui à propos de tout ce qui faisait de moi la personne que je suis. Après avoir raconté mes difficultés à mon petit ami, je me sentais plus en confiance. Et au lieu de me juger ou de penser que j'étais bizarre, il m'a accepté comme j'étais et m'a assuré que ces choses ne pouvaient pas changer ses sentiments pour moi.»
10. Aidez à rationaliser ses angoisses.
«Ma petite amie m'aide avec mon angoisse en posant des questions du genre : Pourquoi tu vois cela de cette façon ? Est-ce réaliste ? Es-tu sûre d'avoir entendu ou vu ce truc ? Ces questions me rappellent de toujours garder les pieds sur terre et que si je suis dure avec moi-même, ça ne veut pas dire que tout le monde l'est aussi..»
11. Dites (et montrez) combien vous l'aimez.
«De petites choses font parfois toute la différence, par exemple il m'appelle sur Skype plutôt qu'au téléphone parce qu'il veut me voir pendant notre discussion. Avoir son avis sur mon physique me donne confiance.»
12. Écoutez-le ou la.
«Entre mon copain et moi la communication passe très bien. Depuis que je souffre de dépression, je me suis engagée à lui dire comment il doit précisément me soutenir si je passe une mauvaise journée. La meilleure chose qu'il faisait était d'écouter et de retenir ce dont j'avais besoin. Maintenant, il demande toujours s'il peut faire quoi que ce soit ou si j'ai envie ou besoin de quelque chose. Il me rappelle aussi qu'il sera toujours là pour moi et m'encourage à lui parler de ma dépression et à ne pas la laisser grandir.»
— kcbrin
13. Trouvez un nouveau passe-temps.
«Mon mari a trouvé de nouveaux passe-temps pour m'aider à soulager le stress et l'anxiété. Il m'a poussé à faire du crochet, m'a acheté plein de livres, et m'a offert plusieurs jeux vidéo et puzzles. Je ne le remercierai jamais assez d'avoir toujours pensé à de nouvelles choses à faire au lieu de faire les cent pas et de rester coincé dans mes pensées.»
14. Encouragez ses passions.
«Mon mari soutient ma créativité (je veux par exemple avoir des cheveux roses brillants) ou mes passe-temps (tels que les livres de coloriage pour adultes).»
15. Montrez que vous vous souciez de ce qui lui arrive.
«Mon mari a commencé à travailler en horaires décalés, il m'a alors donné un pot rempli de petites notes décrivant ses sentiments pour moi. Maintenant, je les sors quand je commence à douter de notre relation ou de moi-même et que l'angoisse monte.»
16. Soyez sensible aux déclencheurs.
«J'ai du mal avec les bruits forts et brusques. Du coup j'angoisse avant de faire quoi que ce soit de bruyant, comme écraser une bouteille d'eau ou allumer l'aspirateur. Ma moitié m'avertit en disant "Attention bruit ! Ça peut paraître bête, mais ça signifie vraiment beaucoup pour moi.»
17. Parfois, il vaut mieux parler d'autre chose.
«Mon mari n'aborde aucun sujet délicat tant que ce n'est pas absolument nécessaire. Je me concentre de plus en plus sur ce qu'il dit, et avant que je m'en aperçoive, mes pensées envahissantes diminuent et j'ai l'impression de mieux les comprendre. Mon mari est si patient avec moi. Être bipolaire est dur à vivre, mais avoir quelqu'un comme lui dans ma vie rend mes jours meilleurs.»
18. Encouragez votre partenaire à aller voir un-e professionnel-le si nécessaire.
«Mon partenaire m'encourageait à voir un thérapeute. Il est en thérapie depuis cinq ans et utilise les compétences qu'il a apprises pour m'aider lorsque je suis anxieuse.»
19. Apprenez à soutenir votre partenaire.
«Mon petit ami m'a aidé à apprendre la différence entre soutenir quelqu'un (ce qui est sain) et se sentir responsable de son bien-être (ce qui ne l'est pas).»
20. Et pour finir, épaulez-le ou la simplement.
«Je souffre de trouble de la personnalité borderline et bipolaire. La meilleure chose que mon fiancé ait jamais faite pour moi est de ne pas me laisser me vautrer dans ce diagnostic. Il m'aide constamment à faire des recherches, garde mes médicaments, me les fait prendre chaque semaine, et puisque je perds toujours mes comprimés, il m'a pris rendez-vous chez le psy, car je ne me sentais pas en mesure de le faire. Bref, il ne me permettra pas que je sois changée par mon diagnostic. Pour lui, je suis Courtney, une femme pleine d'amour et de joie, et cette satanée maladie mentale est quelque chose que nous combattrons et surmonterons ensemble.»
Note : les réponses ont été modifiées par souci de concision ou de clarté.
Ce post a été traduit de l'anglais.