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    The Walking Dead: le recap de l'épisode 4 en GIFs et en images

    La saison 6 continue son sans-faute, avec un des meilleurs épisodes de la série.

    Après les événements légèrement traumatisants de l'épisode 3, et une mort incertaine qui nous rend tous fous, les créateurs de la série ont décidé que ceci était le moment opportun pour faire une pause et nous refiler un flashback d'une heure sur Morgan.

    Et pourtant. Très vite, Here's not here s'est révélé fascinant, et étonnamment émouvant.

    Je m'étais préparée à détester cet épisode spécial Morgan, et puis en fait j'ai pleuré 18 fois. #TheWalkingDead

    On ouvre sur un face à face entre Morgan et son ennemi juré, Celui Qui N'Aimait Pas Le Dentifrice.

    Ce que j'aime chez The Walking Dead, c'est qu'ils changent de charte graphique à chaque épisode. Un coup c'est du noir et blanc, un coup c'est des panneaux à la American Horror Story, un coup y a des effets comme ci, un coup y a des effets comme ça...

    C'est très premier semestre d'«initiation à la réalisation» tout ça.

    Bon, du coup, on fait un petit bond dans le passé, à l'époque où Morgan était fou.

    Et apparemment, il est capable de courir à une vitesse supersonique.

    Encore une nouvelle technique que les monteurs de la série viennent de découvrir: le filtre Instagram tilt-shift comme métaphore de la psychose de Morgan.

    Comme il est seul et fou, Morgan se programme tout un tas d'activités...

    Atelier charnier.

    Atelier peinture.

    On s'amuse comme on peut pendant l'apocalypse. Croyez moi je le sais, j'ai passé toutes mes vacances de 5 à 12 ans en centre aéré.

    Atelier danse modern jazz.

    Ah, et il tue tout ce qui bouge aussi. Même les humains gentils.

    Et puis un jour, il se retrouve dans la prairie de Twilight.

    Et il se rend compte que non loin de là, près d'une cabane dans les bois, vit une biquette.

    La biquette s'appelle Tabitha et elle a trop le swag.

    Et c'est là que Morgan se fait assommer par... JOHN CARROLL LYNCH EN PEIGNOIR.

    Pour ceux qui ne le remettent pas, John Carroll Lynch, c'est Twisty le clown, aka un des meilleurs personnages de toute l'histoire d'American Horror Story.

    C'est aussi, accessoirement, un ~character actor~ prolifique et brillant, que vous avez peut-être croisé dans Fargo ou Zodiac.

    On découvre vite que son personnage, Eastman, est un méga badass végétarien qui fait de l'aikido et du fromage de chèvre.

    Le mec c'est un peu The Dude + La Laitière + une tortue ninja EN UNE SEULE PERSONNE.

    Comme Eastman est psychiatre médico-légal (#pratique), il diagnostique Morgan.

    Surprise! Morgan, qui a vu le zombie de sa femme manger son fils, souffre de stress post-traumatique. Ça alors.

    Évidemment, Eastman devient le maître zen de Morgan et lui montre la voie de la rédemption.

    L'épisode enchaîne les moments touchants.

    John Carroll Lynch a toujours raison.

    Car cet épisode doit sa réussite en grande partie aux deux acteurs, vraiment impressionnants.

    Et John Carroll Lynch prononce même un des monologues les plus émouvants de la série.

    On découvre même d'où vient la patte de lapin porte-bonheur que Morgan avait depuis la saison 5.

    Le fait que The Walking Dead, une série dont tous les personnages étaient au départ exécrables, et dont les dialogues sonnaient très souvent faux, a réussi l'exploit de développer et rendre attachant un parfait inconnu en un seul épisode, prouve l'incroyable évolution de la série depuis la saison 5.

    Mais évidemment, Morgan étant arrivé seul dans la saison 5, il fallait bien qu'Eastman meure...

    😭😭😭

    Et comme si ça ne suffisait pas...

    Et puis, de nouveau seul, Morgan se remet en route, et redécouvre un peu son humanité.

    ET LÀ VOUS AVEZ PLEURÉ? PARCE QUE MOI OUI.

    Finalement, l'épisode se termine à Alexandria, où Morgan décide de ne (TOUJOURS PAS) tuer le mec qui a des dents pourries.

    Et pile à la dernière seconde, une voix qui ressemble fortement à celle de Rick retentit au loin. TAMTAMTAM.

    Questions et observations:

    Adieu Tabitha, biquette de mon cœur.

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