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    J'ai préparé un repas «typique» des années 70 et c'était horrible

    Le pire dîner de tous les temps.

    Bonjour, je m'appelle Sophie et j'adore découvrir de vieilles recettes horribles, surtout celles, bien affreuses, des années 70, comme celle-ci:

    Je me suis dit que ce serait marrant de préparer quelques-unes des pires recettes, histoire de voir si elles étaient aussi horribles au goût qu'à la vue.

    Et je peux vous dire que je n'ai pas été déçue.

    J'ai commencé par un aspic de jambon.

    Première étape pour toutes ces recettes: préparer la gélatine.

    Je n'avais jamais cuisiné avec de la vraie gélatine auparavant, et c'était assez marrant de jouer avec. Ça, c'était avant que je découvre qu'elle aurait un goût de viande. :(

    Ensuite, j'ai fait du bouillon et j'ai mélangé la gélatine pour préparer la première (et terrifiante) couche de cette recette.

    Celle-ci était composée d'olives à l'ail, de blancs d'œufs durs tranchés et de petits pois. J'ai essayé de disposer mes ingrédients comme sur les photos mais c'était IMPOSSIBLE. C'est à ce moment-là que ma cuisine a commencé à puer la nourriture pour chien et les œufs.

    Pour préparer la couche suivante, j'ai coupé d'autres œufs durs, tranché du jambon en boîte et préparé les dattes.

    La partie la plus atroce de cette expérience a été d'ôter la gelée du jambon en boîte. Je ne savais absolument pas à quoi servaient les dattes, en tout cas elles n'ont vraiment pas amélioré la situation.

    J'ai ensuite versé tout ce bordel dans un moule avec le reste de la gélatine à la viande.

    Sur Twitter, les gens ont trouvé cette étape vraiment enthousiasmante.

    Après l'avoir laissé refroidir six heures au frigo, il était temps de voir ce que donnait ma création!

    Et me voici avec mon chef-d'œuvre. Je ne suis plus du tout enthousiaste à l'idée de cuisiner. C'est honnêtement la pire chose que j'aie cuisiné de ma vie. Ma copine a déclaré que ça avait une odeur infecte, tandis que ma pote Emily a suggéré que les chats du quartier «adoreraient».

    Bien sûr, il ~fallait~ que je goûte.

    Ça sentait encore plus mauvais que de la nourriture pour chien. J'ai réussi à en prendre une minuscule cuillerée avant que l'odeur des œufs et de la gelée de viande ne devienne tellement intolérable que j'en ai eu des haut-le-cœur. J'avais espéré qu'on pourrait organiser une sorte de dîner de dégustation, mais c'était tellement mauvais que c'est allé directement à la poubelle. Puis on a jeté la poubelle et j'ai quitté mon appartement pour échapper à l'odeur.

    Ensuite, j'ai testé la «tarte» au chocolat, qui en réalité n'avait rien à voir ni avec une tarte, ni avec du chocolat.

    La base de la «tarte» était faite de pain émietté, qu'il fallait ensuite faire griller.

    Je l'ai totalement oubliée dans le four et l'ai ressortie cramée.

    Pour la garniture, j'ai dû faire une crème anglaise très liquide à laquelle il fallait ajouter de la gélatine.

    Puis, au lieu d'ajouter du vrai chocolat, la recette disait d'incorporer de l'essence de chocolat et assez de colorant alimentaire vert et rouge pour que ça ait «l'air marron» (je cite).

    Il faut savoir que l'essence de chocolat et tous ces colorants alimentaires étaient considérablement plus chers que du vrai chocolat.

    Après avoir versé environ une demi-bouteille de chaque colorant dans la mixture, c'était prêt!

    C'est alors que j'ai réalisé que j'avais fait une grave erreur.

    J'ai donc jeté cette chose à la poubelle et j'ai ensuite passé 25 minutes à nettoyer ma cuisine.

    Après une courte pause, il était temps de préparer le deuxième plat: un moule aux fruits et au fromage.

    J'ai d'abord dû faire une couche de gelée à partir de Fanta Zéro et de morceaux de melon.

    La couche suivante était un délicieux mélange de fromage frais, de gelée au Fanta et, allez savoir pourquoi, de clous de girofle moulus.

    J'ai ensuite versé ce truc vaseux dans un moule avec des morceaux d'agrumes. Puis j'ai mis le tout avec les autres monstruosités gélatineuses dans le réfrigérateur.

    Après quelques heures au réfrigérateur, ça n'avait pas l'air TROP mal (si on oublie les morceaux blancs de fromage qui flottent dans la gélatine).

    Le moment était enfin venu de cuisiner le plat de résistance, le plat principal et clou du spectacle: «le carré de saucisses de Francfort».

    Bon, j'aurai essayé.

    Merci au formidable 70s Dinner Party de m'avoir fait découvrir ce monde de nourriture infecte.

    Ce post a été traduit de l'anglais.