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    Jane Campion en cinq œuvres

    Retour sur la carrière de la réalisatrice, présidente du jury à Cannes cette année.

    1. Exercise in discipline - Peel

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    C'est le tout premier court métrage de Jane Campion, récompensé à Cannes par la Palme d'or du court métrage en 1986. Elle devient la première femme à recevoir ce prix - le premier record d'une liste qui ne fera que s'allonger par la suite.

    2. Un Ange à ma table

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    « Un Ange à ma table », le deuxième long métrage de la réalisatrice, sort en 1990 et reçoit une série de prix, dont le Prix spécial du jury, à la Mostra de Venise. Le film retrace la vie de l'écrivain néo-zélandaise Janet Frame. Une anti-héroïne que Jane Campion rend fascinante, abordant son enfance troublée, son très long séjour en hôpital psychiatrique, puis son émancipation par l'écriture et le voyage. C'est avec ce film que Jane Campion se fait connaître à l'international, et s'impose comme une réalisatrice attachée aux sujets féminins.

    3. La Leçon de piano

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    Le film qui a fait rentrer Jane Campion dans l'histoire, devenant en 1993 la première et la seule réalisatrice à obtenir la Palme d'or. Comme pour beaucoup de ses œuvres, la sexualité et l'émancipation féminines sont au cœur du récit. Grâce à ce film, Anna Paquin, qui joue désormais Sookie Stackhouse dans la série « True Blood », devient à l'âge de 11 ans la deuxième plus jeune actrice à obtenir un Oscar. Holly Hunter, elle aussi, remporte l'Oscar pour sa performance entièrement muette, et son alchimie avec Harvey Keitel dans le film est absolument magnétique.

    4. Bright Star

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    Un autre film retraçant la vie d'un auteur. Cette fois, il s'agit du poète anglais John Keats, et le film se concentre sur sa relation amoureuse controversée avec Fanny Brawne. Jane Campion démontre à nouveau qu'elle sait filmer la passion comme personne. Et Ben Whishaw est magnifique.

    5. Top of the lake

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    Acclamée par le public et la critique, cette première mini-série reprend tous les thèmes chers à la réalisatrice : sexualité féminine, nature sauvage, violence patriarcale. Encore une fois, Jane Campion est une pionnière : « Top of the lake » est la première série à être projetée au festival Sundance - lors d'une session de sept heures d'affilée.

    La série nous permet de retrouver Holly Hunter, son actrice fétiche, incarnant une gourou lunatique au look très « Campionien. » On y suit également l'incroyable Elizabeth Moss, plus connue pour son rôle de Peggy dans « Mad Men, » ici de nouveau confrontée au sexisme de ses pairs. Sauf que cette fois-ci, elle a un flingue.