15 anecdotes sur le XIXe siècle à raconter à ceux qui trouvent que c'était mieux avant

Qui veut un dentifrice à base de charbon?

1. Les médecins de l'époque victorienne masturbaient leurs patientes.

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L'«hystérie» féminine (c'est-à-dire l'anxiété, l'irritabilité, la nervosité et d'autres symptômes liés au fait d'être une femme à qui l'on refuse des droits élémentaires dans une société patriarcale) était perçue comme un sérieux problème durant l'époque victorienne. Les médecins du XIXe siècle appliquaient encore de vieux remèdes, dont des massages pelviens effectués avec les doigts. S'ils étaient effectués correctement, ces massages pouvaient provoquer un «paroxysme hystérique».

2. Certains sous-vêtements féminins n'avaient pas d'entrejambe.

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Les sous-vêtements victoriens étaient souvent ouverts au milieu, pour permettre d'aller au toilettes plus facilement. Pour prude qu'il fût, le XIXe siècle vit aussi le développement des sous-vêtements, avec des étoffes plus douces, des broderies et de la dentelle.

3. Oh, et les femmes étaient poilues, de partout.

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Les rasoirs modernes n'avaient pas encore été inventés, et donc pas encore vendus aux femmes.

4. La Tamise contenait tellement de déchets et d'animaux morts que vous pouviez pratiquement la traverser à pied.

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Les égoûts, les déchets et les produits chimiques étaient déversés directement dans le fleuve qui traversait Londres. En 1858, l'odeur était telle que le Parlement anglais ne pouvait pas siéger à Westminster. L'eau étant encore consommée, plusieurs épidémies de choléra ont émaillé le XIXe siècle à Londres, emportant des milliers de victimes.

5. Et les rues étaient également incroyablement dégoûtantes.

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En 1891, une certaine Lady Harberton écrit que sa robe a récolté «deux bouts de cigare, neuf cigarettes, une tourte au porc, quatre cure-dents, deux épingles à cheveux, une tranche de viande de chat, la moitié d'une semelle de botte, un morceau de tabac (mâché), de la paille, de la boue, des morceaux de papier et des ordures diverses (de la merde)» durant une courte promenade dans Londres.

6. Dans les années 1860, les robes étaient devenues si larges que les femmes restaient régulièrement coincées dans les embrasures de porte.

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Les robes à crinoline consistaient d'un jupon sur lequel on empilait de plus en plus de jupes afin de créer des tenues vraiment immenses, au XIXe siècle. Les ensembles devenaient si larges et si lourds que des modèles dotés d'armature en osier firent leur apparition.

7. On adjoignait souvent des produits toxiques à la nourriture.

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Vous ne pouviez pas vraiment avoir confiance en ce que vous achetiez, particulièrement dans les grandes villes. Des vendeurs peu scrupuleux proposaient de la viande avariée préparée avec de la graisse de viande fraîche, des boulangers ajoutaient de l'alun et de la craie pour rendre le pain plus blanc ; d'autres combines incluaient l'ajout de cuivre dans les cornichons ou d'arsenic dans certains plats préparés.

8. La reine Victoria demandait à ce que ses chefs cuisinent du curry tous les jours.

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Le journal d'un jeune serviteur indien, Abdul Karim, révèle que sa relation avec l'impératrice des Indes a permis l'introduction du curry dans les cuisines royales. Il était également le professeur de hindi et d'ourdou de la souveraine.

9. La reine était par ailleurs une bonne vivante.

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Victoria avait été élevée de manière stricte, et n'était pas autorisée à beaucoup manger lorsqu'elle était enfant. Dès qu'elle était en âge de prendre ses propres décisions, en revanche, elle s'affranchit de ces injonctions. Dans les années 1880, elle avait l'indice de masse corporelle d'une personne obèse.

10. Certains dentifrices étaient composés de charbon de bois et de miel.

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Un magazine américain indique ainsi que «le charbon de bois et le miel, transformés en pâte, faisaient une excellente préparation avec laquelle se nettoyer les dents.»

11. Et l'on conseillait aux femmes de s'attacher de la viande crue sur le visage.

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Lola Montez affirmait que les Parisiennes prévenaient l'apparition des rides en se couvrant le visage de viande de bœuf crue.

12. En 1874, les habitants de Londres pouvaient aller voir «le garçon avec une tête de chien».

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L'Illustrated Police News, un magazine illustré, rapporte qu'un russe nommé Fedor et son père Andrian avaient le visage couverts de poils, ce qui les faisait ressembler à des fox-terriers. Andrian est décédé de complications liées à l'alcoolisme, mais Fedor a continué à se produire pendant plusieurs années.

13. Les garçons des familles riches portaient des robes jusqu'à ce qu'ils soient en âge d'aller à l'école.

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Les familles les plus aisées avaient l'habitude d'habiller leurs jeunes enfants avec des robes blanches, en dentelle ou dotée de froufrous, et ce indifféremment du sexe. Garçons et filles portaient également le même type de bonnets.

14. Les familles en deuil demandaient que l'on prenne des photos de leurs enfants décédés souvent disposés, comme s'ils étaient encore en vie.

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Ces photos étaient souvent la seule façon pour les familles d'avoir un souvenir de leurs enfants. Les photographes peignaient parfois des yeux ouverts sur les photographies, pour donner l'illusion d'une photo prise sur le vif.

15. Et Darwin adorait bouffer des animaux bizarres.

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En plus d'étudier les animaux rares, Charles Darwin aimait aussi les manger. Lui et plusieurs de ses amis ont ainsi fondé le Club des gloutons, une association à Cambridge, où lui et ses amies testaient différentes chair, dont de la chair de faucon ou de hiboux. Lors de son voyage à bord du Beagle, il a également demandé à goûter la chair du tatou.

Ce post a été traduit de l'anglais.