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    Cette vidéo montrant une Indienne confrontant son agresseur présumé est devenue virale

    Cette vidéo aurait été tournée lors d'un vol Indigo vers la ville indienne de Bhubaneswar.

    Le 31 janvier, la vidéo d'un homme filmé en train de se faire réprimander par une jeune femme lors d'un vol de la compagnie Indigo a été mise en ligne par l'utilisateur YouTube Shreyas Rao.

    Alors que le vidéo se concentre sur l'agresseur présumé, la jeune femme qui filme parle dans un mélange d'anglais et d'hindi. Voici une retranscription de l'échange :

    Jeune femme : « Vous me demandez de vous pardonner. Pourquoi, parce que je suis une fille ? Et vous avez le droit de me toucher n'importe quand, n'importe où ? »

    Homme : « Je vous demande de me pardonner. »

    Jeune femme : « Quel pardon ? C'est la première fois que vous faites ça ? C'était une erreur de votre part ? Regardez-vous, à votre âge ! Vieux con. Vous avez la moitié de votre vie derrière vous et pas la moindre sagesse. Allez-y, répétez ce que vous venez de dire, je suis en train de filmer. Si jamais vous recommencez, vous allez vous en souvenir. Vous pensez que nous les filles, on va rester silencieuses et que vous pouvez faire ce que vous voulez ? Pourquoi avez-vous l'air aussi honteux maintenant ? Je vais appeler la sécurité, je vais bien m'assurer de porter plainte. »

    Homme : « Je suis désolée. Arrêtez, s'il vous plaît. »

    Jeune femme : « Comment ça, s'il vous plaît ? Je suis désolée d'être une fille, moi ! S'il vous plaît, pardonnez-moi d'oser voyager toute seule en temps que femme. Je suis tellement désolée pour ça ! Je ne vais pas vous lâcher, n'y pensez même pas. »

    Homme : [inintelligible]

    Jeune femme : « Oui, j'ai fait ça exprès. Vous pensiez que vous pourriez recommencer, hein ? Vous avez recommencé à me toucher. Vous pensiez que je ne savais pas ce qu'il se passait et que j'allais me taire, n'est-ce pas ? On demande seulement aux filles d'avoir honte. Vous les hommes, vous avez le droit de vivre sans honte. »

    Cette vidéo a été transmise à l'utilisateur YouTube par la victime. Dans la description, il écrit :

    Voici ce que m'écrit cette fille très courageuse au sujet de ce qui lui est arrivé hier sur un vol d'Indigo. « Cet homme assis sur le siège derrière moi a passé les doigts dans l'espace sous le dossier de ma chaise pour me tripoter !!! J'étais très choquée que quelqu'un se comporte ainsi. À ce moment-là, le vol était en phase d'atterrissage. Je me suis levée lorsque l'avion a atterri. J'ai vu qu'il avait remis sa main sur le côté pour essayer de me toucher encore !!! J'ai fait une telle scène, je l'ai humilié devant l'avion entier. Il pensait que j'allais me taire et qu'il allait s'en tirer. J'ai porté plainte. C'est un homme très riche de Bhubaneswar (une ville indienne) et il a été humilié devant plein de gens qui le connaissaient. Je n'arrive pas à croire à tout ce que j'ai dû subir, mais rester silencieuse, c'était un crime ! L'officier de police qui a pris ma plainte m'a beaucoup aidé et le personnel d'Indigo est resté à mes côtés pendant toute la procédure. »

    Selon le YouTubeur, la jeune femme a ajouté : « j’ai crié si fort que tous les passagers sont venus afin de voir ce qui se passait ! Je me suis assurée de l’humilier autant que possible, parce que je sais qu’il ne sera pas puni par la loi. »

    Regardez la vidéo ici :

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    youtube.com

    Une seconde vidéo a ensuite été diffusée. On y voit l'agresseur présumé, après la descente de l'avion, offrir d'écrire une lettre d'excuse à la femme. On peut aussi entendre la voix d'un autre homme, non identifié.

    Voir cette vidéo sur YouTube

    youtube.com
    Homme non identifié : « Je suis en train d'en registrer. »Agresseur présumé : « S'il vous plaît, enregistrez. S'il vous plaît enregistrez. Je suis prêt à en subir toutes les conséquences. Je dis... »Jeune femme: « Donc vous voulez dire que vous voulez me donner une lettre d'excuse pour avoir agi comme ça avec moi. »Agresseur présumé : « Pour vous avoir touchée, je veux vous donner une lettre... je vous le demande. »Jeune femme : « Pourquoi avez-vous fait ça ? Vous pensiez quoi ? Je me tais. »Agresseur présumé : « J'ai commis une erreur. J'ai commis une erreur. J'ai commis une erreur, madame. J'ai commis une erreur. Tout le monde commet des erreurs dans la vie. J'ai commis une erreur. C'est une grosse erreur. »Jeune femme : « Vous pensez que c'est une erreur. »Agresseur présumé : « Oui, c'est une erreur. Vraiment une erreur. »Jeune femme : « Donc des choses comme les meurtres – c'est des erreurs ? »Homme non identifié : « Vous pensez que c'est une erreur ou que c'était intentionnel ? »Agresseur présumé : « Non, c'est une erreur. »Homme non identifié : « Ce n'est pas intentionnel ? »Agresseur présumé : « Mais c'est pour cela que c'est une erreur, sinon je dirais... »Girl: "Is there a woman in your home? A daughter, sister, or your mother? Is there one?"Jeune femme: « Il y a une femme chez vous ? Une fille, une sœur, ou une mère ? Il y en a une ? »Agresseur présumé : « Oui, elles y sont toutes. C'est mon erreur. »Jeune femme : « Comment est-ce que vous le prendriez si quelqu'un leur faisait ça à elle ? »Agresseur présumé : « Mais si la personne présentait ses excuses, on lui pardonnerait. »Jeune femme : « Oh ok, vous lui pardonneriez. Appelez-les. Appelez votre fille maintenant. Je vais lui parler. »Homme non identifié : « Appelez votre fille, d'accord ? On va lui parler. »Agresseur présumé : « S'il vous plaît [incompréhensible] c'est la famille. »Homme non identifié : « Je suis père. Je suis père d'une fille. »Agresseur présumé : « Moi aussi je suis le père d'une fille, mais je... »Jeune femme : « Vous être père d'une fille ! Avec cette impudence ? J'ai pitié pour cette fille. »Agresseur présumé (en s'adressant à l'homme non identifié) : « Écoutez, quand quelqu'un... j'ai reçu ma punition. »Homme non identifié : « Vous allez recevoir votre punition. »Agresseur présumé : « J'ai déjà reçu ma punition. J'ai déjà reçu ma punition. »Jeune femme : « Vous avez décidé de l'action, je décide de la réaction. »Agresseur présumé : « J'ai déjà reçu ma punition. J'ai déjà été humilié. »Homme non identifié : « Ok, s'il vous plaît. Ok. »