1. L'élément déclencheur: «Tiens, je suis pas mal là».
2. La rationnalisation: «Peut-être que je devrais immortaliser ce moment. Le monde a le droit de profiter de ma bogossitude.».
3. La préparation: «Je me recoiffe un peu. Il faut que tout ça ait l'air naturel, mais ne laissons rien au hasard».
4. Le dur labeur: «Prenons en un. Puis deux. Puis trois. Puis 45.»
«De ce côté là. Avec la lumière en biais. En contre plongée. D'en haut. DE PARTOUT.»
5. Le choix: «Bon, maintenant il faut choisir le cliché gagnant.»
6. La fourberie: «Prenons celui avec une duckface discrète qui a l'air d'être la forme normale de mon visage.»
7. Le prétexte. «Maintenant, essayons de trouver un prétexte justifiant ce selfie».
Un selfie a toujours besoin d'une justification. Un accessoire pouvant détourner l'attention ou une légende faisant référence à quelque chose dans le fond de la photo sont souvent efficaces. Personne n'est dupe, mais c'est le jeu.
Une journée ensoleillée est aussi un excellent prétexte pour offrir au monde un énième selfie «beau temps» #soleilfie
Grand classique aussi, le #artselfie
8. La vérification: «Est-ce que j'ai déjà posté trop de selfies ces derniers temps?»
9. Le plan com': «Bon, sur quel réseau social je le publie?»
10. Le tracking des performances: «J'ai combien de likes là?»
11. Le doute: «Il n'y a pas assez de likes, je devrais peut-être le supprimer??»
12. Le coup de fil à un ami: «Il est moche ce selfie?? Je devrais le supprimer? Il est encore temps ça ne fait que 15 minutes!»
13. La satisfaction: «J'ai plein de likes. Je suis trop beau-belle!»
