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18 hommes qui ont tenu à expliquer à des femmes leur propre métier

«Un jour, un collègue a passé 45 minutes à m'expliquer une feuille de calcul sur Excel. Une feuille de calcul que j'avais créée.»

Nous avons récemment demandé aux femmes de la communauté BuzzFeed de nous raconter une des fois où elles avaient été victimes de «mansplaining» au travail, c'est-à-dire des moments où un homme leur a expliqué un truc qu'elles savaient déjà. Voici quelques-unes de leurs réponses !

1. Celui qui répète les idées :

«Quand j'avais environ 19 ans, à mon tout premier travail, j'ai discuté d'un projet avec mon chef. Il ne savait absolument pas comment s'en charger, mais j'ai trouvé une solution réalisable. Plus tard, au cours d'une réunion, il a expliqué comment les choses allaient être gérées, m'a regardée dans les yeux et m'a dit : "Tu comprends ? Ma solution ?" C'était mon idée, donc oui, je pense que j'ai compris.»

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2. Celui qui explique les noms :

«Un homme avec lequel je travaille voulait m'appeler par mon nom de famille plutôt que par mon prénom. Je m'en fous, je lui ai donc dit mon nom de famille. Il m'a demandé son origine, et je lui ai répondu. Puis il a passé environ 10 minutes à m'expliquer que je prononçais mal mon propre nom de famille.»

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3. L'expert en montres :

«Un gars m'a "expliqué" comment régler une montre que je venais tout juste de lui vendre (même si mon badge indique littéralement "conseillère en montres"). Deux jours plus tard, il fallait avancer d'une heure, et ne pouvant pas effectuer ce changement lui-même, il a décidé que la montre était défectueuse. Et en deux secondes, en appuyant simplement sur un bouton, j'ai résolu le problème et vécu mon moment de gloire. Est-ce que le "womansplaining" existe ? Parce que c'est absolument ce que j'ai fait pendant les minutes qui ont suivi.»

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4. La leçon de comptabilité :

«Je suis comptable depuis 14 ans, après avoir commencé un stage quand j'avais 16 ans. Récemment, j'ai pris une mission en plus pour un ami du patron pour lequel je travaille. Il avait déjà un comptable qui vérifiait les comptes une fois par mois pour s'assurer que le propriétaire avait tout saisi comme il fallait, ça aurait donc dû être un travail facile. Lorsque j'ai repris les comptes, j'ai trouvé deux années remplies d'erreurs et de mauvaise comptabilité.

Lors de notre première rencontre, alors que j'expliquais les erreurs que je corrigeais, il décida d'essayer de m'expliquer ce qu'étaient les débits et les crédits (littéralement la première chose qu'on apprend en compta), puis il continua en m'expliquant ce qu'était un profit ou une perte et ce qu'était un bilan (encore une fois, plutôt basique et quelque chose que je fais depuis au moins 8 ans). J'ai dû le faire taire calmement en lui disant que je faisais de la comptabilité depuis 14 ans et que je ne serais pas arrivée là sans savoir ce qu'étaient des débits et des crédits. EXASPÉRANT !»

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5. Celui qui fait des affiches :

6. Celui qui explique les grappins :

«Un jour, un collègue a passé dix minutes à m'expliquer ce qu'était un grappin et comment ça devrait être utilisé, malgré le fait que je lui aie dit (à plusieurs reprises) que je savais comment ça fonctionnait. On fait des jeux vidéo. C'est moi qui avais programmé le grappin. Il le savait.»

– DianaQuinn

7. Celui qui connaissait mieux le manuel que la personne qui l'a écrit :

«Le cas qui me vient tout de suite à l'esprit est un nouvel employé qui a essayé de m'expliquer les politiques et procédures de notre entreprise. C'est moi qui avais rédigé environ 75 % du manuel après des mois de recherche.»

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8. Le conseil non sollicité :

«Je travaillais dans une rédaction allemande, et un collègue du Royaume-Uni (qui n'a étudié que là-bas) a essayé de m'expliquer les différences entre les systèmes éducatifs américain et allemand. Je suis allée dans des lycées allemand et américain, et j'ai des diplômes universitaires de chacun de ces pays.»

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9. Le mari aux connaissances médicales secrètes :

«Je suis infirmière et je m'occupe souvent des patients avant et après une opération. Je faisais la conversation avec une de mes patientes et son mari était là. Elle devait se faire opérer le lendemain et elle posait donc quelques questions. Avant même que je puisse répondre, son mari s'en est mêlé et a dit : "Voilà le truc, c'est comme ça que le chirurgien va faire." Je lui ai demandé s'il travaillait dans le domaine médical et il m'a répondu : "Non, je suis comptable." *Lève les yeux au ciel*.»

– noram42148aaaf

10. Celui qui encourage l'expression artistique :

«J'ai gribouillé Fry sur un tableau blanc au travail. Quand ce mec l'a vu, il a commencé à me dire : "C'est VRAIMENT très bien fait. Tu sais que ça vient d'une série qui s'appelle Futurama, hein ? Est-ce que tu dessines pendant ton temps libre ? Parce que tu devrais. Est-ce que tu sais ce qu'est un carnet de croquis ? C'est comme un cahier, mais sans lignes." J'aurais probablement fait une rupture d'anévrisme si j'avais davantage levé les yeux au ciel.»

– Ynez Parlan via Facebook

11. L'électricien furieux :

«Un électricien est venu réparer une lumière qui ne fonctionnait plus. Il a demandé à parler à un manager. Après cinq minutes passées à essayer de le convaincre que j'étais la manager (parce qu'il voulait un homme), il a fini par lever les yeux, puis il m'a demandé de lui apporter les ampoules de rechange que nous avions. Après lui avoir montré où elles étaient, il m'a répondu que ça n'allait pas fonctionner pour les lampes que nous avons, et a commencé à m'expliquer CE QU'ÉTAIT UNE AMPOULE ET CE QUE ÇA FAIT. Heureusement, mon collègue (qui est un homme) lui a rendu la pareille en me "mansplainant" sarcastiquement : «HÉ BIEN, Tirzah, tu ne savais pas que les ampoules sont comme des petites maisons en verre pour les petits soleils qui vivent dedans et qui brillent quand tu appuies sur un bouton ?!" Inutile de préciser que l'électricien s'est énervé, je l'ai dénoncé à l'entreprise, et il n'a plus eu le droit de revenir. Le bon côté de la chose, j'imagine !»

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12. La discussion légèrement condescendante pendant une réunion :

«Je travaillais pour une entreprise qui faisait des meubles. Un jour, pendant une réunion où j'étais la seule femme parmi environ huit personnes, nous parlions des nouveaux ajouts à notre gamme. Le propriétaire de l'entreprise expliquait les différents produits chimiques et matières utilisés pour obtenir une certaine finition, quand il s'interrompit, me regarda et m'expliqua ce qu'était l'acétone. Je n'avais rien demandé.»

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13. L'expert d'Excel :

«Un jour, un collègue a passé 45 minutes à m'expliquer une feuille de calcul sur Excel. Une feuille de calcul que j'avais créée. Il savait que je l'avais créée, mais ça n'a fait aucune différence. Et son explication était fausse.»

– alexw452dcc8d7

14. L'expert en vagins :

«Je suis infirmière, et j'enseigne des compétences cliniques à des étudiants, à des infirmières diplômées et à d'autres professionnels de santé. Un jour, alors que j'expliquais comment poser un cathéter sur une femme, j'expliquais au groupe l'anatomie féminine et où se trouve l'urètre. Un étudiant m'a interrompue pour expliquer que l'urètre se trouve à l'intérieur du vagin.»

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15. Le client trop confiant :

«J'étais en train d'utiliser un ordinateur qui ramait. Un client s'est penché pour régler le problème lui-même en faisant exactement ce que je venais de faire ! (Et ça n'a quand même pas marché.)»

– gracep4c1f595af

16. La leçon de cuisine non sollicitée :

«Un des gars avec qui je travaillais dans un restaurant m'a proposé d'apprendre comment faire des roses en sucre, puis il m'a donné des explications détaillées malgré mes multiples interruptions pour lui dire que je savais déjà le faire.

Je faisais des roses en sucre pendant ses explications, parce que je suis cheffe pâtissière avec plus de quinze ans d'expérience. Le même gars a proposé de m'apprendre comment faire du pain quelques semaines plus tard.»

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17. Le chef catégorique :

«Mon chef voulait que le nom sur une police d'assurance soit modifié. Pour des raisons juridiques, ça ne pouvait pas être fait en modifiant simplement le nom – certaines étapes étaient nécessaires avant ça. Après lui avoir expliqué, il me dit : "Vous savez ce qu'est un changement de nom ? Mettez simplement le nom en surbrillance, cliquez sur le bouton supprimer sur ce nom, et saisissez le nouveau nom à la place. Si vous avez besoin d'explications plus claires, merci d'utiliser Google." Je n'ai jamais été plus satisfaite que quand les assureurs ont dû l'appeler pour lui dire eux-mêmes que ce qu'il demandait était ridicule.»

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18. Et les vieux qui en savaient plus sur les femmes… qu'une femme :

«Un jour, j'étais dans une réunion marketing avec un tas d'hommes d'une soixantaine d'années. Quand nous avons commencé à réfléchir à une stratégie marketing pour la génération Y, surtout les femmes de cette génération, j'ai, moi-même femme de la génération Y, fait part de mes idées. Elles ont immédiatement été rejetées.

Quand j'ai entendu leurs idées, j'ai tout de suite expliqué les raisons pour lesquelles les femmes de la génération Y ne trouveraient pas leurs idées attirantes. Pour faire court, des hommes de la soixantaine m'ont expliqué à moi... encore une fois, une femme de la génération Y... ce que les femmes de le génération Y voulaient vraiment. La campagne a ÉTONNEMENT échoué, et l'entreprise a perdu des milliers d'euros.»

– Danielle Luna via Facebook

Ce post a été traduit de l'anglais.