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    J'ai regardé Harry Potter pour la première fois et voilà ce qu'il s'est passé

    De l'action! Du sang! Dubois! Je n'arrive pas à croire que j'aie attendu si longtemps.

    J'avais 18 ans quand le premier film Harry Potter est sorti au cinéma. Je pensais que j'étais trop vieux, trop cool, et j'ai décidé que je ne regarderais jamais les films et ne lirais jamais les livres.

    «Non mais... quel idiot!»

    Et donc, bien des années après la sortie du premier film, je me suis ENFIN décidé à le regarder. J'ai aussi live-tweeté tout ça.

    À 31 ans, j'ai enfin pris le Poudlard Express en direction du monde des sorciers. Et voici ce que j'ai découvert.

    Le film commence avec un homme coiffé d'un chapeau pointu, une femme coiffée d'un chapeau pointu, et un Robbie Coltrane géant kidnappant un bébé.

    Le kidnapping rend toujours Robbie Coltrane un peu triste.

    «Ce garçon va devenir célèbre, tous les enfants de notre monde connaîtront son nom. Alors abandonnons-le sur le seuil de cette porte.»

    Le générique d'ouverture me confirme que je suis en train de regarder un film sur un petit sorcier, et pas quelque chose en rapport avec le trafic d'êtres humains.

    Ensuite, nous faisons la connaissance de Harry Potter. Il a maintenant 11 ans.

    Il fait ce genre de tête.

    Et celle-là.

    Il vit chez sa tante et son oncle, Richard Griffiths. Ce sont des Moldus.

    «Moldus?»

    Ils logent Harry dans un placard sous l'escalier.

    Tonton Richard Griffiths déteste Harry. Et il se met à le détester encore plus quand Harry commence à recevoir des lettres. Du coup, il tente de les détruire par le feu.

    Tonton Richard Griffiths adore les dimanches parce qu'il n'y a «pas de courrier le dimanche!» Hélas, les hiboux postaux ayant échoué à s'organiser en syndicat, ils sont contraints de travailler le dimanche.

    Pour que Harry arrête de recevoir des lettres, Tonton Richard Griffiths, avec un grand sens de la mesure, prend la décision tout à fait adéquate d'emmener sa famille entière dans un phare isolé où nul ne pourra les trouver.

    À l'exception de Robbie Coltrane, qui vient à la rescousse.

    "Un sorcier? Non... je suis Harry. Juste Harry."

    Puis, Robbie Coltrane menace Tonton Richard Griffiths avec un parapluie, et rekidnappe Harry.

    Trop bien!

    Robbie Coltrane emmène Harry dans le Londres du XIXe siècle pour acheter des fournitures scolaires.

    Le War Doctor est là, qui vend des baguettes magiques.

    Sauf qu'il est habillé comme le Troisième Docteur.

    Harry essaye plusieurs baguettes avant, bien évidemment, de tomber sur celle ayant un rapport avec l'homme qui a assassiné ses parents.

    On découvre également que Harry est en fait millionnaire.

    Robbie Coltrane raconte à Harry d'où lui vient sa cicatrice.

    Puis, il passe à travers un mur et embarque dans un train, où il rencontre son nouveau BFF, Ron.

    «Je m'appelle Ron. Ron Weasley. Je me présente toujours en disant d'abord mon prénom, puis mon prénom et mon nom. Tu devrais essayer.»

    «Je m'appelle Harry. Harry Potter. Oh wouahou, c'est vraiment une super façon de se présenter!»

    «Harry Potter?! Celui qui a été kidnappé deux fois?»

    «Oui, mais maintenant je suis millionnaire. Laisse-moi acheter ton amitié.»

    C'est alors qu'Emma Watson fait son entrée.

    «Emma Watson

    Elle répare les lunettes de Harry, et celui-ci prend conscience qu'il aurait dû utiliser la magie pour se faire des amis, plutôt que de dépenser des milliers de pièces d'or en bonbons.

    Six heures plus tard, nous arrivons enfin à Poudlard.

    Une fois à l'intérieur, nous faisons la connaissance de Drago Vivelle Dop et de sa bande de tocards.

    Et l'on nous rappelle qu'Hermione sait tout.

    Et aussi qu'elle adooore ar-ti-cu-ler.

    Et aussi qu'elle vous juge grave.

    Hans Gruber!

    Là, il est question d'une histoire de Choixpeau magique. Et j'ai vraiment besoin d'aller aux toilettes.

    Le lendemain, les élèves commencent à suivre des cours. Comme celui de Maggie Smith où l'on apprend à faire l'accent écossais.

    Et le cours d'Alan Rickman où l'on apprend à parler sans bouger les lèvres.

    Harry découvre qu'il est doué pour voler sur un balai, ce qui nous amène au sujet le plus important du film: ce beau gosse.

    Dubois montre ses boules à Harry.

    Et lui enseigne les règles du sport des sorciers.

    Il fait chaud là, non?

    Pendant ce temps, en classe.

    À un moment, Ron se montre grossier, et Hermione s'en va. Seul Neville sait où elle se cache.

    P.S.: Neville ressemble à ça, maintenant.

    «UN TROOOOOOOOLL DANS LES CACHOTS!»

    Quoi qu'il en soit, nos trois compères sont maintenant des amis. Et c'est l'heure duuuuu... QUIDDITCH!

    Lui, c'est le capitaine de l'équipe adverse. C'est un méchant. Ça se voit parce qu'il a des dents moches.

    #DurCommeDubois

    Harry passe le plus clair du match à nous montrer toute la palette de son jeu d'acteur.

    Pendant le match, Hermione décide de s'élever contre le patriarcat et met le feu à un gars.

    Au bout d'un moment, Harry avale la boule et gagne le match.

    Le match est suivi par une scène où Ron et Harry jouent aux échecs.

    Voici que Noël arrive, comme par magie. Ron reçoit un pull avec un gros R pour une raison que j'ignore.

    Harry, lui, reçoit une cape d'invisibilité, parce que ça fait partie de l'intrigue, m'voyez.

    Hermione nous juge, encore et encore.

    Elle tente de faire avancer un peu l'histoire en effectuant de nouveaux exercices de prononciation, ce qui les conduit tous les trois en retenue.

    En retenue, c'est-à-dire dans la Forêt interdite du Robbie Coltrane géant.

    «La Forêt interdite? Est-ce qu'elle n'est pas... interdite?»

    Robbie Coltrane doigte une licorne.

    «Allez-y, venez sentir mes doigts!»

    Après quoi le groupe se sépare pour une raison que j'ignore.

    Harry a un avantage non négligeable: sa cicatrice lui fait mal quand il s'apprête à pleuvoir.

    Oh regardez! Le méchant!

    UN CENTAURE QUI SORT DE NULLE PART.

    Le lendemain, notre gang essaye de marcher de façon badass. Hermione a chopé le truc, mais Harry et Ron font tout foirer.

    Ah oui, l'intrigue.

    «J'ai bien peur que le professeur Dumbledore soit absent.»

    «Faites attention. On pourrait penser que...»

    «... vous préparez un mauvais coup.»

    Approximativement 18 heures après que le film a commencé, notre gang décide d'en finir et de sortir en douce. Neville tente de les en dissuader avec son pyjama.

    Puis, les choses prennent un tour étrange.

    Hermione a lu des trucs dans un livre à propos des tentacules porno, et connaît le sort approprié pour se sortir de cette situation.

    «C'est un échiquier géant!»

    «Vous ne pensez quand même pas que c'est une sorte de jeu d'échecs géant version sorcier?»

    Bref, tout le monde s'amuse jusqu'à ce que Ron se prenne légitimement un éclat d'obus dans la tête.

    Non mais sérieusement, regardez. Voici la scène au ralenti.

    C'était Ian Hart depuis le début!

    «Arrête de te tenir là avec tes bras ballants, c'est vraiment très énervant.»

    «Quoi, tu veux dire comme ça?»

    «Oui, c'est vraiment très énervant. Oh et puis merde, j'enlève ce turban.»

    Les turbans: très utiles quand on a le visage d'une autre personne collé à l'arrière du crâne.

    «Je m'appelle Harry, Harry Potter. Vous avez tué mon père et ma mère. Préparez-vous à mourir!»

    Hem. Ensuite, Harry Potter tue un mec comme si de rien n'était.

    Dumbledore récompense son meurtre avec des dragées.

    «Maintenant que la pierre a été détruite, est-ce que ça signifie que Voldemort a disparu à tout jamais?»

    «Nope, il y a encore sept films à venir!»

    «On allait donner la coupe des quatre maisons à Serpentard, mais Harry Potter a tué un mec, donc c'est Gryffondor qui gagne!»

    «Tu crois qu'on va encore tuer des trucs l'année prochaine?»

    «Probablement!»

    The end.

    Pour conclure, je suis un Potter-converti. Je comprends désormais 90% des internets, et j'ai du mal à croire qu'il m'a fallu si longtemps pour commencer à regarder ces films.

    À suivre...