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    Voici les rêves complètement tarés que vous avez faits sur l'élection présidentielle

    «J'ai rêvé que Macron m'offrait une licorne.»

    Cette campagne présidentielle aura sans doute été l'une des plus folles de l'Histoire récente. À tel point que certains d'entre nous commencent un peu à craquer... et à faire des rêves ou des cauchemars sur l'élection.

    On a donc demandé à la communauté BuzzFeed de nous raconter leurs rêves ou cauchemars les plus étranges sur la présidentielle. Voici leurs réponses:

    1. «Jean-Luc Mélenchon avait fait 65%»

    «Un matin, je me suis réveillé en me rappelant que dans mon rêve Jean-Luc Mélenchon avait fait 65% au premier tour à Montpellier (où je n'habite pas et où même je n'ai jamais mis les pieds). Totalement inexplicable.»

    Guillaume

    2. «Nathalie Arthaud avait la meilleure voix»

    «Tous les candidats à la présidentielle (et Robert Hue, qui était aussi candidat) participaient à un concours de chant dans un petit théâtre. Ils devaient lire un conte de fées moderne (à la frontière entre la Comtesse de Ségur et une légende urbaine) en mode chant lyrique, et Nathalie Arthaud avait la meilleure voix. Du coup, elle prenait la tête des sondages et elle était élue présidente. Personne ne l'avait vue venir. La France était sous le choc.»

    conciteque

    3. «On monte tous les deux sur la licorne, qui part au galop»

    «C'était le soir du second tour, qui opposait Juppé et Macron, que je soutenais. J'attendait fébrilement les résultats devant ma télé et là Gilles Bouleau annonce la victoire de Juppé. J'étais dégoûtée et je ne sais pas par quelle prouesse mais je me retrouve à côté de Macron dans une sorte de clairière. Il me sort qu'il voit bien que je suis déçue et pour me consoler m'offre... une licorne. Du coup on monte tous les deux sur la licorne, qui part au galop. C'était hyper malaisant au réveil, ça l'est encore plus de l'écrire.»

    Jeanne

    4. «Ma grand-mère était Marine Le Pen»

    «J'ai rêvé que ma grand-mère était Marine Le Pen et qu'elle essayait de m'amadouer en me léguant environ 30 bagues en or (de différentes tailles et styles, qu'elle me tendait dans une poignée) mais je refusais car je détestais l'idée d'avoir une grand-mère raciste et homophobe. Pffff vivement que ça se termine ces élections!!!»

    Sophie

    5. «Je voulais qu'il me rende mon argent»

    «J'ai fait un rêve hyper chelou dont je cherche encore la signification. J'ai rêvé qu'Emmanuel Macron était arrêté par la police et qu'il me demandait de payer sa caution. Comme je suis une fille bien, je donnais donc toutes mes économies pour sortir Manu de sa cellule. Sauf qu'à sa sortie, celui-ci refusait de me rembourser. Je crois que j'ai passé une bonne partie de ma nuit à lui crier dessus et à pleurer parce que je voulais qu'il me rende mon argent. Je dis pas que j'ai fait un rêve prémonitoire et que si Macron devient président il va tous nous entuber, mais quand même...»

    Anita

    6. «J'ai rêvé que Benoît Hamon mourait subitement d'une rupture d'anévrisme»

    «J'ai rêvé que Benoît Hamon mourait subitement d'une rupture d'anévrisme. D'un jour à l'autre, le PS perdait son candidat à la présidentielle. Gros branlebas de combat. BFM était déjà en bas de chez lui pour couvrir l'événement et apporter des "breaking news" sur les causes de sa mort.»

    noeems

    7. «Soudain, Emmanuel Macron se retrouve chez nous»

    «C'était le week-end et j'étais chez moi avec mon mec, en pyjama dans le salon. Soudain, Emmanuel Macron se retrouve chez nous pour nous convaincre de voter pour lui. J'ai trop honte de pas être lavée et habillée correctement, du coup je me planque le plus possible sous un plaid.

    Macron s'assoit à côté de moi et commence à blablater. Mon mec n'écoute pas et commence à s'endormir. Je lui dis que ça ne se fait pas, que c'est malpoli, mais il s'en fout. Je reprends la discussion avec Macron, qui démarre un discours enflammé. Puis il me regarde les yeux dans les yeux, me caresse l'épaule, et me dit d'une voix douce mais avec une grande conviction: "J'ai une femme dans ma vie, Brigitte. Je l'aime. Mais j'ai aussi toi. Et je compte sur toi pour propager mes idées et convaincre tes proches de voter pour moi. Oui, je compte sur toi." J'ai toujours aussi honte d'être en pyjama, mais je suis prête à me mettre à poil direct.»

    Chocobonbon

    8. «Je regardais un court métrage sur le vote»

    «J'ai rêvé que je regardais un court métrage sur le vote: une femme, jouée par Carrie Preston (une actrice qui était dans True Blood) est bloquée dans une boucle temporelle où elle finit à chaque fois tuée par une fourchette enfoncée dans le crâne. Elle peut se déplacer dans son quartier mais elle n'a à chaque fois que quelques minutes avant qu'une fourchette vienne inévitablement se planter dans son crâne. Elle essaie de s'en sortir mais rien à faire, à chaque fois elle meurt de la même façon. Elle finit par se rendre à l'évidence et accepter sa mort absurde, mais avant, elle doit tenter une dernière chose: aller voter, parce que voter c'est important. Elle se fait tuer cinq ou six fois par la fourchette sur le chemin du bureau de vote mais finit par atteindre l'urne. The end.

    Ensuite je suis sortie de la projection et je suis allée manger un burrito avec un mec des Inrocks

    Anaïs

    9. «Macron était mon banquier»

    «Je me suis fait avaler ma carte bleue par le distributeur (ça c'est vrai par contre) donc j'ai rêvé que je me rendais à ma banque (banque Carrefour à Évry pour les détails) pour négocier de la récupérer. Le banquier c'était... Macron. Il était très gentil, m'a écoutée, mais n'a pas voulu me la rendre en m'expliquant que j'avais mal géré mes chèques, etc., et que dorénavant j'étais interdite bancaire. Ensuite il m'a emmenée derrière la banque, dans une sorte de festival folklorique, avec de grandes tablées et des gens en costumes qui riaient. Je me suis réveillée en stress, parce que mon problème n'était pas réglé. Maintenant j'attends le rendez-vous avec ma vraie banquière, et j'espère que ça va mieux se passer.»

    Mylène

    10. «Je me suis retrouvée dans un camp»

    «Étant étrangère, j'ai rêvé que Marine Le Pen gagnait et que je n'avais pas eu le temps de prendre un billet pour partir. Je me suis retrouvée dans un camp avec mes "semblables" et j'essayais par tous les moyens de partir mais je n'y arrivais pas. Je ne me rappelle pas de la suite.»

    Mathilde

    11. «Tout le monde savait qui avait remporté la présidentielle, sauf moi»

    «J'ai rêvé que j'avais oublié de voter. Tout le monde savait qui avait remporté la présidentielle, sauf moi. L'inaction et l'ignorance, c'était frustrant.»

    Céline

    12. «Fillon illustrait ses propos par des extraits du Muppet Show»

    «Une pote et moi étions à un meeting de Fillon, assises placées au troisième rang, vers le milieu, une place de choix! On avait des pancartes avec marqué en énorme "rends l'argent". Fillon n'en avait pas grand-chose à faire, à vrai dire, il faisait comme une présentation PowerPoint de son programme... en illustrant chacun de ses propos par des extraits du Muppet Show.»

    Ninon

    13. «J'ai eu un échange franc et direct sur mon hygiène de vie avec Benoît Hamon»

    «J'ai eu un échange franc et direct sur mon hygiène de vie avec Benoît Hamon. Je sais plus EXACTEMENT de quoi on parlait (mais c’était courtois comme souvent j’imagine avec cet homme breton).»

    Alexandre

    14. «Quelqu'un a crié "rends l'argent!"»

    «J'ai rêvé qu'Emmanuel Macron faisait une conférence dans ce qui était mon école supérieure, sachant que j'ai fini mes études il y a deux ans et que le lieu ressemblait à la cour de mon école primaire. Il parlait au milieu de la cour, entouré de pas mal de jeunes. Quelqu'un a crié "rends l'argent!" avant de se rendre compte qu'il s'était trompé de cible... Alors quelques personnes ont commencé à scander "A N P E, A N P E". J'imagine que ça faisait référence au fait qu'il a déclaré vouloir supprimer le chômage aux personnes refusant deux emplois à Pôle Emploi.

    Je suis perplexe.»

    Carol

    15. «Je pleurais parce que je ne pouvais pas voter»

    «Je rêvais que j'étais en famille pour le week-end, on devait me ramener dimanche pour que je puisse voter, mais mon beau-frère ne voulait pas me ramener (je n'ai pas le permis), et je pleurais toutes les larmes de mon corps de ne pas pouvoir voter.»

    Pellegrino

    16. «J'interrogeais Marine Le Pen au sujet d'une ampoule qu'elle n'avait pas remplacée chez elle»

    «Je suis journaliste, et j'interviens de temps en temps à la télé et à la radio. J'ai rêvé que je participais à l'émission de France 2 juste avant le premier tour. J'y interrogeais Marine Le Pen au sujet d'une ampoule qu'elle n'avait pas remplacée chez elle. Sortant un brin de mon devoir de réserve et n'ayant pas peur de porter la plume dans la plaie, je lui ai lancé: "Mme Le Pen, vous n'avez pas changé votre ampoule, comment voulez-vous que l'on vous confie la France?"

    Cette sortie a déclenché une bagarre générale extrêmement violente sur le plateau. Les caméramen/women, loin de s'affoler ou de s'interposer, s'approchaient au plus près de l'action pour ne rien rater et faire de belles images. Un individu dont je n'ai pas réussi à distinguer le visage a agrippé par les cheveux un de mes collègues avant de le traîner au sol. Peu après, ce même collègue se s'est fait frénétiquement écraser la tête contre une des tables du studio. Là encore, l'identité de son agresseur m'a échappé. À quelques pas, David Pujadas contemplait le chaos, avec le regard de celui qui sait que l'histoire de la télévision s'écrit sous ses yeux.

    Soudain, je me suis rendu compte que je n'étais pas sur le plateau mais devant ma télévision.

    On y voit désormais Manuel Valls, à terre, peut-être blessé. Il est conscient et regarde vers la caméra, qui le filme en plongée. Soudain, on voit les pieds de quelqu'un qui s'approche de lui. N'écoutant que son courage, l'ancien Premier ministre referme les yeux et fait le mort.

    Voilà.»

    Martin

    17. «Macron faisait partie d'une sorte de mafia»

    «J'étais pris en otage par Macron dans la cave d'un bar, il me tenait en joue avec un revolver. Un homme nommé Kadirov rentrait dans la pièce et le félicitait et je me rendais compte que c'était en fait son chef, et que Macron faisait partie d'une sorte de mafia visant à l'installation du néolibéralisme dans le monde. Et une foule de gens entraient dans la salle, dont beaucoup de personnalités et d'hommes politiques (Fabius est le seul qui m'a marqué) et trinquaient en récitant leur devise "Il n'y a pas d'alternative". La dernière chose dont je me souviens, c'est de m'être dit: "Non Simone de Beauvoir n'aurait jamais fait partie de cette mafia!"»

    Quentinfau

    18. «Manuel Valls avait la peau grise et une capuche noire»

    «J'ai rêvé que Manuel Valls faisait un coup d'État pour renverser la candidature de Benoît Hamon. Qu'il utilisait la base de données de tous les électeurs de la primaire à gauche pour les forcer à aller tracter pour lui avant le premier tour. Que l'ambiance était à la dictature. Puis que Manuel Valls, dans son dernier meeting public, avait les yeux bleus électriques, la peau grise, et une capuche noire. Comme l'empereur Palpatine, oui.»

    Romain

    19. «Lassalle et Cheminade passent tous les deux au second tour»

    «Les résultats du premier tour tombent, et je ne sais plus vraiment pourquoi, mais entre désistements, recours de la justice et abandon de la politique pour devenir la maîtresse de Poutine ou encore hologramme à temps complet... Lassalle et Cheminade passent tous les deux au second tour. Second tour qui sera annulé car les candidats se sont mis d'accord pour gouverner ensemble afin d'explorer le monde rural de Mars et des autres planètes. Les Français sont alors encouragés à devenir des sortes de paysans de l'espace et au final tout le monde quitte le pays. Malheureusement je me suis réveillée avant de savoir quel pays avait décidé de tenter de récupérer notre territoire...»

    Chemisalle

    20. «J'allais manger des "œufs Macron"»

    «Je participais au dépouillement à Marseille (je ne suis pas Marseillaise), j'étais dans l'équipe de Mélenchon (absolument pas), et Marine Le Pen arrivait en tête avec 38%. Après, j'allais manger des "œufs Macron", qui est comme chacun sait une façon de cuire les œufs, comme les œufs mollet ou Bénédicte. Cette campagne me fatigue.»

    Fiora

    21. «Poutou lui répond: "Parce que c'est kawaii"»

    «Philippe Poutou est sous un cerisier japonais, il y a des milliers de pétales autour de lui, encore pire que dans un manga, on voit vraiment que les pétales et Poutou au milieu de tout ce bordel. En plus les pétales sont pailletés. Puis Yoann Riou, le gars qui commente le foot sans images, arrive et lui demande pourquoi il fait ça. Poutou lui répond: "Parce que c'est kawaii."

    Et je me suis réveillé.»

    Freddy

    22. «Les trognons de pommes pourries, la plus grande phobie de Macron apparemment»

    «J'ai fait un horrible cauchemar. Marine Le Pen était accusée de... quelque chose de grave et la preuve accablante de sa culpabilité se trouvait dans un gigantesque bâtiment d'archives. Mais le retrait de sa candidature, à cause de cette preuve, se jouait dans une épreuve façon Koh Lanta. Marine Le Pen, si elle trouvait le document en première, avait le droit de le détruire et pourrait poursuivre sa campagne. Si je le trouvais en première, Marine Le Pen serait exclue à jamais de la vie politique. Sauf que j'étais obligée de faire équipe avec Emmanuel Macron. Et pour ne rien arranger, Jean-Michel Apathie (le Denis Brogniart de ce "jeu") avait décidé de nous attacher, Macron et moi, par une corde avec seulement un mètre de mou, dans l'optique de ne pas désavantager Marine Le Pen qui faisait le jeu seule.

    Alors que le top départ est lancé, Macron s'élance sans crier gare comme un dératé et m'entraîne à sa suite. Il ne m'écoute pas, n'en fait qu'à sa tête, descend les escaliers à califourchon sur la rambarde pour aller plus vite. Il me fait tomber à plusieurs reprises sans s'excuser, tandis que l'angoisse que Le Pen trouve le document avant nous grandit à mesure que les minutes passent.

    Macron violente des livres et des documents et moi, outrée, je prends ces mêmes livres pour lui taper dessus. Il mettait un bazar sans nom.

    À un moment, on a découvert des pièges du FN, dont un bout de couloir jonché de trognons de pommes pourries, la plus grande phobie de Macron apparemment. À tel point que j'ai dû le porter sur plusieurs mètres et chanter en même temps pour masquer le bruit des trognons que j'écrasais sous mes chaussures. Il était insupportable, je continuais seulement parce que je voulais me débarrasser pour de bon de la présence de Marine Le Pen dans la vie politique française.

    Et nous ne trouvions pas ce fichu document, ni Le Pen d'ailleurs, et j'avais l'impression que ça ne finirait jamais, comme une journée à l'administration française. Horrible.»

    theblackwook

    23. «Mon colocataire était le maquilleur d'Arnaud Montebourg»

    «Pendant la primaire de la gauche, j'ai rêvé que mon colocataire (qui dans la vraie vie était en recherche d'emploi) avait été embauché comme maquilleur par Arnaud Montebourg. De ce fait, je me retrouvais à boire le café avec lui le matin avant qu'il ne se dirige vers ma salle de bain, réaménagée en salon de maquillage pour l'occasion. Et pendant ce temps-là, des agents de police assuraient la sécurité des lieux.»

    Simon

    24. «Asselineau était devenu président»

    «J'ai rêvé qu'Asselineau était devenu président de la République, que c'était devenu le Big Brother comme dans 1984 d'Orwell, qu'il nous surveillait à travers des posters de lui qui étaient vraiment partout et que Valls s'était exilé à Montréal, dégoûté de la politique, pour être selon lui "avocat au barreau de Paris mais à Montréal", il disait ça devant une colline verte avec un drapeau français flottant au vent...»

    25. «Marine Le Pen vêtue comme Henri IX»

    «Suite à une rébellion contre le pouvoir à laquelle j'avais participé, ma famille et moi avions été pourchassées. En survivant pendant plusieurs mois dans les égouts, nous avions finalement trouvé refuge dans un joli village révolutionnaire. C'était moi qui prenais les décisions et nous travaillions à une meilleure agriculture pour survivre sans le gouvernement. Être complètement autonomes en gros. Mais j'avais alors remarqué à ce moment-là que les événements ressemblaient étrangement à une histoire que m'avait racontée ma sœur. Et alors que je me la repassais dans ma tête, je me rendais compte que c'était exactement la même chose. Or, dans cette histoire, le village finissait par être entièrement détruit par le gouvernement à cause de moi. Je décidais donc de me rendre, sachant pertinemment que j'allais mourir.

    Et c'est là que ça devrait vous intéresser: alors que je me rends au gouvernement, on m'amène à Versailles (dans la galerie des glaces je pense). Et là apparaît, en tutu rose et effectuant des pas de danse classique (notamment une sublime pirouette), François Hollande suivi de sa cour (Valls fronçait très fort les sourcils). Il dit quelque chose qui ressemblait à: "Oh! Je suis très gentil, on ne va tout de même pas vous couper la tête!" Et Marine Le Pen apparaît vêtue comme Henri IX (avec fraise et sorte de culotte bouffante colorée): "Elle a enfreint la loi!! Il faut la tuer! Le bûcher ou la guillotine!!!" Alors qu'Hollande m'avait donné de l'espoir, Le Pen m'a fait très peur. D'une ultime pirouette Hollande lui répond (mais avec un ton très enfantin, comme un enfant avec une copine): "Allons Marine! Ce n'est qu'un jeu! Tu ne va pas tous les tuer!" Le Pen était furax, on a fini, ma famille et moi, par devenir les esclaves chargés de la propreté chez Fillon (toujours assis à sa table de salon, très calme et qui ne parlait jamais... avec d'énormes sourcils) et chez Dupont-Aignan (insupportable, à toujours nous dire qu'il pouvait faire 1000 fois mieux que nous au nettoyage. Il avait une tête énorme). Voilà.»

    Clarencevrangr

    Vivement que ça se termine!