9 astuces sur le sexe pour toutes les personnes qui ont un pénis

Tout pour être un vrai dur.

Le pénis: tous ceux qui en ont un savent à quel point il est capricieux.

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Il peut être votre meilleur ami une nuit –au garde-à-vous dès que vous le lui demandez– puis vous laisser tomber la nuit suivante, comme si vous aviez fait quelque chose de mal.

Si cette situation vous trouble, il y a des chances que vous ne soyez pas la seule personne dans ce cas. La relation entre le pénis et le corps auquel il est attaché est complexe; ce qui stimule un pénis peut ne pas stimuler un autre pénis, et parfois rien ne le fera fonctionner sur le moment.

Mais ce n'est pas parce que le fonctionnement du pénis est déconcertant qu'il faut passer en mode panique pour chercher ce qui ne marche pas.

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En fait, vous inquiéter du fonctionnement de votre pénis peut l'empêcher encore plus d'être en érection.

Ici, vous trouverez quelques conseils qui, je l'espère, rendrons le sexe plus agréable pour vous, que vous ayez affaire à un pénis non coopératif ou tout simplement envie d'apprendre un truc ou deux.

1. D'abord, rappelez-vous que la communication est super importante.

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Désolé de vous l'annoncer, mais vous ne pouvez pas attendre de votre pénis qu'il soit prêt à l'emploi dès que le moment se présente; il fonctionne souvent mieux quand on est autant stimulé psychologiquement que physiquement. Et un bon moyen d'en arriver là est de discuter avec votre partenaire, explique Paul Gittens, directeur du Philadelphia Center for Sexual Medicine, à BuzzFeed.

Il y a bien des moyens de parler de ce qui fait du bien sans que ça ait l'air d'un cours magistral, précise à BuzzFeed le sexothérapeute Ian Kerner, auteur de She Comes First. Vous pouvez commencer par dire à votre partenaire si quelque chose vous fait mal «ou si vous voulez que la personne vous stimule différemment: plus vite, moins vite, plus fort», explique-t-il.

Ou, si vous n'avez pas les mots, essayez simplement de commenter ce qu'il se passe dans votre corps et comment ça vous excite. De cette manière, vous expliquez ce qui vous plaît à votre partenaire pendant l'acte, au lieu de lui dire ce que vous préféreriez qu'il ou elle fasse. «Tant que c'est ponctué de retours positifs quand votre partenaire s'y prend bien, dit Ian Kerner, tout devrait bien se passer.»

2. Faites durer les préliminaires.

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Ce n'est pas parce que votre pénis est dur qu'il est forcément stimulé au maximum et prêt pour le sexe, explique Paul Gittens. Il y a cette idée reçue répandue que les personnes qui ont un pénis n'ont pas besoin d'autant de préliminaires que celles qui ont un vagin. C'est faux. Donc, avant d'aller vers la pénétration, duuuuu caaaaalme. Masturbez-vous un petit peu, dites-vous des choses coquines, commencez par une stimulation orale ou manuelle, ou tout ce qui pourrait vous exciter.

Plus de temps à vous (é)chauffer signifie plus d'afflux sanguin vers le pénis et plus de temps pour mettre autre chose que votre cœur à l'ouvrage. «Il faut vraiment obtenir cette connexion, afin que ça ne soit pas juste une main, une bouche et un pénis qui interagissent: ce sont deux personnes qui interagissent», ajoute Ian Kerner.

3. Frottez la tête du pénis et pressez sa tige et sa base simultanément.

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Évidemment, les zones sensibles du pénis varient d'une personne à l'autre, mais les deux experts s'accordent sur le fait que le frein (où le dessous du gland rencontre la tige) est l'une des zones les plus sensibles du pénis, grâce surtout aux terminaisons nerveuses qui y demeurent. Alors n'hésitez pas à aller dans cette zone. «Ça répond bien aux frottements, que ce soit avec la main, ou en léchant, en suçant ou en mordillant», précise Ian Kerner.

De son côté, la tige du pénis répond généralement davantage à la pression à mesure que l'on s'approche de la base. «Donc si vous vous concentrez sur une stimulation manuelle, utilisez une main pour appliquer de la pression à la base de la tige du pénis, et continuez de frotter au niveau du gland», détaille-t-il.

«Une bonne stimulation pénienne est une combinaison de différents degrés de frottements et de pressions», ajoute-t-il. Bon à savoir.

4. Ne croyez pas que votre pénis soit votre seule zone érogène.

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Bien sûr, le pénis est peut être l'épicentre de l'excitation. Mais vous aurez une expérience plus intégrale physiquement (sans parler de la stimulation psychologique) en trouvant d'autres parties sensibles sur votre corps.

Et elles existent. Pour commencer: les testicules et le périnée (sur lesquels nous reviendront plus tard). Au-delà de ça, il suggère de relier «le Nord au Sud» en touchant le ventre, en pinçant les tétons, ou en amenant les mains de votre partenaire où vous voulez qu'on vous touche (le cou, la bouche, les oreilles, peu importe).

Découvrir tous ces autres endroits qui vous procurent du plaisir sera amusant pour les deux personnes concernées, renchérit le Dr Paul Gittens. «Du point de vue du récepteur, cela procurera du plaisir; et de celui de la personne qui provoquera cette réaction, cela lui donnera en plus un sentiment d'excitation sexuelle en voyant qu'elle émoustille l'autre.»

5. Essayez quelques stimulations externes.

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Oui, il existe des sextoys et des lubrifiants spécifiquement dédiés aux pénis. Et oui, vous pourriez vouloir les essayer. Vous pouvez essayer de porter un cock ring (anneau pénien), qui provoquera une pression supplémentaire sur la base du pénis, ou même vous diriger vers un modèle qui vibre légèrement. Il existe aussi des lubrifiants chauffants ou refroidissants et toutes sortes de gadgets sexuels.

Ou vous pouvez essayer de jouer avec les températures (comme se frotter de la glace sur le ventre ou y verser des gouttes de cire chaude) ou essayer d'utiliser des fouets ou des cravaches. Assurez-vous simplement que vous, comme votre partenaire, êtes à l'aise et d'accord avec ce que vous décidez de faire, avant de le faire.

6. Et aussi quelques stimulations internes.

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Voici quelque chose à prendre en compte avant de dire «nan» d'emblée. La prostate, une glande de la taille d'une noisette située sous la vessie et à l'avant du rectum, peut être stimulée de l'intérieur comme de l'extérieur, explique le Dr Kerner.

Commencez peut-être par stimuler le périnée (la zone de la peau devant la prostate, située entre le scrotum et l'anus). Il est rempli de terminaisons nerveuses sensibles, que l'on peut stimuler en le tapotant, en appuyant dessus ou en le léchant. Cela activera la sensibilité au plaisir dans la prostate ainsi que dans l'anus, ajoute le Dr Kerner. N'hésitez pas à continuer à partir de là, pourquoi pas en finissant par être suffisamment à l'aise pour aller à l'intérieur. Une fois que vous avez franchi ce pas vers le plaisir total de la prostate, il conseille «[d']insérer votre doigt de trois à cinq centimètres à l'intérieur pour la ressentir, puis de la stimuler avec de légers mouvements, souvent le même geste pour dire "viens" en direction du nombril.»

N'oubliez pas qu'il faut être prudent dès que l'on aborde la pénétration anale. Vos mains doivent être propres, vos ongles coupés (pour éviter les coupures), et vous devriez disposer de suffisamment de lubrifiant pour vous aider à faire le chemin. Pour plus de sécurité, vous pourriez vouloir envisager des jouets spécialement conçus pour la stimulation anale. (Vous pouvez en lire davantage sur les fesses ici.)

«Cela ajoute vraiment beaucoup de sensations, dit le Dr Kerner, mais il n'y a aucun problème si ça ne vous convainc pas. Beaucoup de gens ne sont pas attirés par la stimulation de la prostate et ne veulent pas se sentir obligés.»

7. Essayez de jouer avec les boules –mais allez-y doucement.

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Tout comme le reste dans cette zone, les testicules et le scrotum peuvent être de bonnes cibles pour la stimulation sexuelle grâce à toutes les terminaisons nerveuses qui y résident. Se faire masser, légèrement pincer ou tirer le scrotum, et se faire sucer, lécher ou délicatement caresser les testicules est probablement la marche à suivre, déclare le Dr Kerner. Rappelez-vous tout de même qu'il s'agit d'une zone très très sensible du corps, alors une trop grande pression peut être douloureuse.

8. Approchez-vous de l'éjaculation, puis faites une pause.

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Cette astuce est particulièrement conseillée pour les personnes atteintes d'éjaculation précoce, précise le Dr Gittens, mais tout le monde peut l'essayer.

Tout simplement, vous devez vous approcher le plus possible de l'orgasme sans aller plus loin, explique le Dr Kerner. Se rendre compte de l'instant où l'on se trouve dans cette zone (on peut ressentir une contraction ou voir un peu de pré-sperme), puis parvenir à y rester ou à se retirer est la clé, ajoute-t-il.

9. Frottez votre pénis sur les choses au lieu de le mettre dans les choses.

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Les pénis n'ont pas à aller seulement dans des trous; ils peuvent être utilisés pour toucher d'autres parties du corps, nous dit le Dr Kerner. Par exemple, si vous êtes dans un rapport pénis/vagin, vous pouvez vous retirer et frotter votre sexe contre le clitoris ou les lèvres vaginales de votre partenaire. Vous pouvez également le frotter contre son ventre, sa poitrine, ses fesses ou n'importe quelle autre partie (tant que cela vous plaît à tous les deux et que vous en tirez du plaisir).

«Il existe beaucoup de moyens de stimuler le pénis sans qu'il y ait de pénétration, et beaucoup de moyens de se calmer si on en a besoin», explique-t-il, ajoutant que l'on peut également faire cela quand on cherche à se rapprocher le plus possible de l'éjaculation.

Et rappelez-vous, ne flippez pas si votre pénis n'est pas coopératif. Tout le monde a des jours sans.

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Les pénis, c'est comme la bourse, nous dit le Dr Kerner. «Ils fluctuent en fonction d'une grande variété de facteurs et il est naturel qu'ils manifestent de l'imprévisibilité et de la volatilité.» Alors ne vous enfermez pas dans des pensées négatives si les choses ne se présentent pas bien. Observez à la fois votre corps et votre environnement dans ces circonstances, réfléchissez, et si vous pouvez changer quoi que ce soit, faites-le, autrement NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, ajoute-t-il. «Les pénis sont également persévérants, alors continuez de leur donner leur chance.»

D'un autre côté, si vous commencez à remarquer que votre problème est moins dû à une situation précise et se manifeste en fait dès-que-vous-essayez-de-coucher, alors il explique qu'il est peut-être temps d'aller consulter.

Ok, maintenant, vous pouvez prendre votre pied!

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Ce post a été traduit de l'anglais.