Une salle qui déborde, Taubira hilare, Cambadélis sifflé, des prompteurs transparents: ce qu'on a vu et entendu, entre deux punchlines, au meeting de Hamon à Bercy.
Devant près de 20.000 personnes et dans une salle chauffée à blanc, Benoît Hamon a sans doute tenu l'un des discours les plus importants de sa campagne. Façon Hollande au Bourget en 2012, le candidat du PS a rempli Bercy, et même plus.
BuzzFeed y était, et voici les choses qu’on a vues et entendues.
Une foule acquise à la cause de Benoît Hamon qui s'est tassée dans Bercy... et à l'extérieur où un écran avait été installé pour ceux qui ne pouvaient pas rentrer.
Un gros fou rire entre Christiane Taubira, ex-Garde des Sceaux et Édouard Martin, député européen.
Un siège réservé à... Bruno Masure, ancien journaliste.
Le Premier secrétaire du PS a été sifflé.
Une salle survoltée au moment de l'entrée de Benoît Hamon.
Un parallèle direct entre le Front National et Daesh.
Une impressionnante minute de silence pour les victimes du terrorisme.
Un hommage à Hollande, Cazeneuve et Le Drian... mais pas à Valls.
Une punchline bien préparée contre la «clause Molière» inventée par Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse et qui impose l'usage du français sur les chantiers.
Une promesse qu'on avait déjà entendu dans la bouche d'un certain François Hollande.
Une attaque bien préparée contre Macron d'un côté, et Fillon et Le Pen de l'autre, accusés d'être les candidats du «parti de l'argent».
Une profession de foi féministe.
Et un slogan qu'on avait déjà entendu en 2007, mais pas dans la bouche d'un socialiste.