L'interview de Kinan Masalmeh un jeune réfugié syrien de treize ans a eu un énorme retentissement sur Facebook: «Stoppez juste la guerre en Syrie, et on ne veut pas aller en Europe».
Cette interview filmée par Al Jazeera dans la ville frontalière hongroise de Szeged la semaine dernière a été regardée des milliers de fois depuis.
L'intervieweur rapporte que Kinan Masalmeh a fui la ville syrienne de Deraa avec sa sœur. Il a déclaré à la chaîne: «La police n'aime pas les Syriens, ni en Serbie, ni en Hongrie, ni en Macédoine, ni en Grèce.»
«Mon message: s'il vous plait aidez les Syriens, les Syriens ont besoin d'aide maintenant. Stoppez juste la guerre et on ne veut pas aller en Europe. Stoppez juste la guerre en Syrie.»
À Budapest, il y a des centaines de migrants et de réfugiés autour de la gare de Keleti: Ils sont là depuis trois nuits.
Ils s'efforcent de monter dans des trains en partance pour d'autres pays d'Europe.
Jeudi, ils sont montés dans des trains censés aller en Allemagne et en Autriche. Mais les autorités ont annulé les voyages internationaux, et les trains se sont arrêtés à Bicske, une ville hongroise à 36 km de Budapest.
La plupart des réfugiés ont refusé de quitter le train, craignant que leur enregistrement dans un camp d'accueil hongrois ne réduise leurs chances d'asile en Allemagne, pays auquel ils tentent d'accéder.
#hungary "stuck" train. Hunkering down for a long and uncomfortable night but say won't go 2 camp.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que la Hongrie avait respecté toutes les réglementations de l'UE et qu'il s'agissait d'un «problème allemand», parce que les réfugiés «veulent tous aller en Allemagne».
À l'issue de discussions entre Viktor Orban et Martin Schulz, président du Parlement européen, celui-ci a appelé l'Europe à s'unir pour donner une réponse commune au problème.
I reiterated to PM #Orbán that #MigrationEU crisis needs urgent EU-wide #solidarity solution which honours our #humanitarian duty