Toutes les filles hétéros présentes sur Tinder le savent: l'application de rencontre est un repère de gros dragueurs bien lourds.
Un ingénieur californien ayant entendu plusieurs de ses amies se plaindre à ce sujet a décidé de piéger plusieurs de ces hommes.
C'est le site américain The Verge qui raconte l'histoire. L'ingénieur, que le site surnomme Patrick, voulait à l'origine créer un compte Twitter, qui tweeterait automatiquement tous les premiers messages que ses amies reçoivent sur Tinder.
Mais en se rendant sur l'interface de programmation de Tinder, il s'est rendu compte que l'application pouvait très facilement être piratée.
Patrick a appâté les utilisateurs avec deux faux profils féminins. Les hommes qui aimaient un profil étaient ensuite mis en relation et commençaient à flirter entre eux, en pensant draguer l'une des deux femmes. Très vite, il a été témoin de plus d'une quarantaine de conversations.
«Quand quelqu'un est prêt à rencontrer quelqu'un d'autre sans aucun détail sur la personne, et sans rien savoir sur elle, alors peut-être qu'il le mérite», a affirmé Patrick au sujet de son canular.
«Ils ignorent tous les signaux, ils ignorent toutes les choses étranges», a-t-il confié à The Verge au sujet des utilisateurs.
Le hommes ont même l'air de très bien s'entendre et d'apprécier les techniques de drague de leurs interlocuteurs.
Mais certains se sont quand même rendu compte que quelque chose clochait.
Et l'incompréhension n'a fait que croître quand certains ont réalisé qu'ils ne parlaient pas à une femme.
Même si d'autres ont quand même essayé d'établir le contact malgré tout. En vain.
Ce n'est pas la première fois que les faiblesses de l'interface de Tinder sont exploitées. En août 2014, un groupe de développeurs américains avait hacké l'application pour pouvoir aimer les profils de filles en masse.
Tout ça pour ne pas perdre de temps à faire défiler les profils et pour optimiser leurs chances d'avoir des «matchs».