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    Attentats de Paris: ce que l'on sait sur l'homme interpellé mardi et épinglé par les Anonymous

    Interpellé mardi en région parisienne, cet homme de 29 ans a été relâché jeudi soir. Son message: «Dans 48 heures, je vais faire exploser Twitter», avait alerté les services antiterroristes.

    Les enquêteurs antiterroristes ont mis fin à la garde à vue d'un homme de 29 ans interpellé mardi à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre, révélait BFMTV ce vendredi.

    Après avoir été interrogé plus de 15 heures au 36 quai des Orfèvres, l'individu a pu sortir libre sans pouvoir toutefois récupérer son passeport, nous précise une source proche du dossier. La section antiterroriste de la Brigade criminelle n'avait retrouvé aucune arme à son domicile, mais avait saisi environ 3000 euros d'argent liquide.

    Cet homme avait posté un message le 10 novembre sur Twitter pouvant faire croire à la préparation d'un attentat. D'après nos informations, le message supprimé depuis était celui-ci:

    «Dans 48 heures, je vais faire exploser Twitter»

    L'individu devait également se rendre en Mauritanie ce lundi, et avait eu des contacts avec son cousin installé aujourd'hui dans un pays situé au nord-ouest de l'Afrique et accusé d'être lié à un groupe djihadiste.

    Épinglé par les Anonymous

    Enfin, l'individu avait été épinglé par les Anonymous comme étant un «propagandiste» et possiblement dénoncé aux autorités par le groupe de hackers. L'homme, «ancien sympathisant du Parti des indigènes de la République» il y a quelques années, avait en effet créé un compte Twitter où il faisait l'apologie de l'État islamique.

    «C'était de la simple provocation», s'est-il défendu lors des différentes auditions tout en reconnaissant avoir eu une forme de «fascination pour l'Etat islamique», nous précise la même source.

    Selon un de ses proches également joint par BuzzFeed, il a nié avoir posté un message sur Facebook «appelant ses amis à ne pas se rendre dans la capitale en raison d'une menace d'attentat», comme cela avait été dit mardi. «Il va maintenant se ranger, chercher un travail, et arrêter ses activités sur internet», ajoute-t-il.

    Contacté, le parquet antiterroriste n'a pas donné suite à nos appels.

    Toujours dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre, deux autres personnes (dont le proche de l'extrême droite Claude Hermant) avaient été interpellées et placées en garde à vue mardi. Elles ont également été laissées libres jeudi.


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