Edilivre, qui se présente comme «une maison d'édition alternative», a épluché les 17.000 livres qu'elle a publiés depuis 2007.
Quels sont les noms les plus donnés aux protagonistes des ouvrages? Quelles thématiques ressortent le plus selon les régions? Quelles périodes historiques reviennent le plus souvent? Les statistiques d'Edilivre donnent une photographie de l'imaginaire de son réseau d'écrivains, pour la plupart amateurs. La maison d'édition accompagne toute personne qui veut être publiée avec une offre gratuite qui permet au tout-venant de voir son projet de livre aboutir (pour des services plus pointus, comme une relecture ou une aide à l'écriture, il faudra en revanche payer).
1. On apprend par exemple que les méchants des romans policiers sont presque tous des hommes, et qu'ils s'appellent le plus souvent Jack.
2. Alors que les héros s'appellent le plus souvent Sam, Julien ou David (on en a même un chez BuzzFeed France 😸).
3. Ceux qui écrivent des intrigues où le méchant est l'amant de la victime ont intérêt à faire preuve d'originalité par ailleurs: la ficelle est très souvent utilisée...
4. ... Tout comme le fait de situer l'histoire pendant l'une des deux Guerres Mondiales.
5. Rien que du très classique en ce qui concerne les scènes érotiques: elles ont le plus souvent lieu au bureau, à domicile ou dans la rue.
6. Plus surprenant, on apprend que les histoires de science-fiction passionnent surtout les Bretons, les Normands et les Auvergnats. Qui l'eût cru? Les Bourguignons sont les poètes de la France.
7. Et sur le podium des événements qui mènent à la fin du monde, on trouve: 1) l'attaque extraterrestre 2) l'attaque ou incident nucléaire 3) le piratage informatique.
#CYBERGUERRE
8. Du côté des répliques cultes, enfin, les expressions «crève», «tu vas payer» ou «trop tard» sont celles qui reviennent le plus souvent avant d'achever quelqu'un.
