Bérengère Krief est une humoriste qui fait actuellement un one woman show au Grand Point Virgule, à Paris.
Elle le jouera également dans d'autres villes de France dans les prochains mois.
Jeudi 17 mars, un extrait de son spectacle a été posté sur sa page Facebook. Elle y parle de harcèlement de rue et c'est assez drôle!
«On a beau être en 2016, il y a des choses que nous les filles on ne peut toujours pas faire», explique-t-elle. «Par exemple on ne peut pas manger un concombre entier dans la rue.»
Pourquoi? «Les mecs autour de toi se sentent obligés de te dire des trucs de fou, c'est un florilège de métaphores pornographiques qui s'abat sur toi. Alors que toi, tu es juste au régime.»
«Alors pour peu que tu aies le malheur de tremper ça dans un yaourt à la grecque, tu es Jacquie de Jacquie et Michel.»
Selon l'humoriste, on est aujourd'hui dans «l'égalité mais». Elle donne des exemples: «J'ai le droit de manger un concombre dans la rue MAIS il doit être en rondelles.»
«J'ai le droit de travailler MAIS mon salaire sera toujours en soldes: moins 30%.»
«J'ai le droit de critiquer les mecs MAIS il y a des chances que je sois une féministe extrémiste extrêmement agressive.»
Sous le post, un grand nombre de commentaires sont enthousiastes...
... même si certains garçons n'ont pas trop apprécié cette dénonciation du harcèlement que peuvent subir les femmes dans la rue.
Sauf que d'autres commentaires leur répondent en faisant remarquer que ces reproches illustrent justement ce que l'humoriste dénonce.
«Certains hommes parlent d'eux. Pas du sexisme, pas du fait qu'on subisse ça, mais d'eux. C'est tristement révélateur.»
