Damien Mescudi est un petit malin. Après avoir fait paniquer la France entière avec les poubelles de McDo, il a décidé de mettre son influence au profit d'une cause plus noble : devenir le Robin des bois du grattage de RT.
Venez, pour une fois on fait quelque chose de bien avec ce truc de "Gneugneugneu combien de RT pour une XBOX".
Vous vous souvenez sûrement de Carter Wilkerson, un américain qui a obtenu 3,4 millions de RT après avoir essayé de négocier un an de nuggets gratuits auprès de la chaîne de fast-food Wendy's. Après ce jeune homme, de très nombreux autres utilisateurs de Twitter l'ont imité.
«Cette mécanique qui consiste à réclamer des trucs pour des RT m'exaspérait au plus haut point, nous dit Damien. Je me suis dit qu'on pouvait faire quelque chose de positif, pour une fois.»
Il a donc d'abord contacté Casino et d'autres entreprises de distribution en demandant combien de RT il lui fallait obtenir pour gagner un an de courses. Le community manager en charge du compte a mis quelques jours à lui répondre : il demande alors 100 000. Damien relève le défi, mais précise qu'il veut que ce challenge profite aux Restos du cœur.
Damien, qui travaille pour l'agence de publicité Marcel, nous a précisé que le groupe Casino n'est pas un client de son employeur.
En 18 heures, Damien a réussi à obtenir les 100 000 RT, ainsi que de nombreux encouragements.
@DamienMescudi Genie.
@DamienMescudi ❤️ Bravo
@DamienMescudi Ça va arriver en i au Casino
Puisqu'il s'agit des Restos du cœur, Casino a dit qu’elle offrirait non pas un an mais deux ans de courses.
Une porte-parole du groupe n'a pas souhaité nous donner la somme exacte que cela représentait, mais elle nous a expliqué que l'entreprise se fondait sur le panier moyen pour une personne, qui se situerait «entre 30 et 40 euros» par semaine. La somme totale devrait donc se situer autour de 4 000 euros. En 2017, le Groupe Casino (qui détient notamment Monoprix, Franprix et CDiscount) a réalisé un chiffre d'affaires de 37,8 milliards d'euros.
Damien, de son côté, continue de réfléchir à des moyens d'utiliser son influence pour de bonnes causes.
«Ça fait à peu près un an que je profite d'une audience. J'ai travaillé plusieurs fois avec des marques [contre des bénéfices en nature comme des voyages ou des cadeaux], et ça m'intéresse de moins en moins», explique-t-il.