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    7 fois où les socialistes étaient contre la déchéance de la nationalité

    Si François Hollande, Manuel Valls et les ministres actuels défendent la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux et son inscription dans la constitution, ce qui n'a pas toujours été le cas. La preuve.

    1. La gauche saisit le Conseil constitutionnel en 1996

    En 2010, Nicolas Sarkozy proposait de retirer la nationalité aux personnes d'origine étrangère qui «auraient volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique». L'indignation socialiste était alors générale.

    2. François Hollande contre «l'extension des possibilités de déchéance de la nationalité»

    3. Indignation de François Hollande (bis)

    4. Valls dénonce un «débat nauséabond et absurde»

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    Invité sur BFMTV en septembre 2010, le Premier ministre actuel estimait qu'il ne fallait pas étendre cette loi:

    «Des personnes qui sont françaises depuis moins de dix ans et qui tuent un policier doivent-elles perdre leur nationalité? Posé comme ça, la question est caricaturale, est-ce que c'est ça qui empêchera les meurtres? Non. Vous avez dans la loi la possibilité de déchoir ceux qui s'attaquent à l'autorité de la nation? Je crois qu'il faut en rester là. On rentre dans un débat nauséabond et absurde… où on essaye de faire croire qu'immigration et insécurité seraient liées».

    Il avait également développé ses propos au micro de RTL.

    5. Ségolène Royal dénonce «une étape dangereuse et indigne»

    6. Le secrétaire national du PS David Assouline vote contre au Sénat

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    Le 3 février 2010, le Sénat approuvait par 182 voix contre 156 une série d'amendements supprimant l'article relatif à l'extension des motifs de déchéance de la nationalité. Tous les sénateurs PS avaient voté contre. «Vous voulez installer l'idée qu'il y a deux catégories de Français. (...) Une fois que vous aurez légitimé cette idée dans le droit, d'autres pourront plus facilement aller plus loin», avait déclaré le sénateur David Assouline, actuel secrétaire national du Parti socialiste. Il s'était également exprimé plus longuement dans une vidéo publiée sur le site du PS en septembre de la même année.

    7. «Les heures les plus sombres de notre Histoire» pour Pierre Moscovici

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