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    11 preuves que Laurent Wauquiez a lutté toute sa vie pour ne pas faire partie de «l'élite»

    Au lycée Louis-le-Grand, à Normale Sup', à Sciences Po, dans son appartement du 15e arrondissement... Un combat de toute une vie !

    Candidat à la présidence du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez a fait campagne ce week-end dans le Loir-et-Cher. L'occasion de critiquer Emmanuel Macron qui, selon lui, fait partie des «quelques élites ultramondialisées».

    La famille, la jeunesse, et le parcours politique de Laurent Wauquiez prouvent sans l'ombre d'un doute, mais alors SANS L'OMBRE D'UN DOUTE, que lui ne fait pas partie de l'élite qu'il fustige souvent.

    1. Comme lorsqu'il a fréquenté les lycées très chics Louis-le-Grand et Henri-IV, situés dans le 5e arrondissement de Paris.

    2. Ou quand il a grandi dans l'appartement familial avec sa mère (il est né au sein d'une vieille famille d'industriels, les Motte), situé dans le 7e arrondissement de Paris, non loin de Matignon. «Une femme en tablier faisait le service», selon un de ses anciens camarades.

    3. Quant à son père, il est diplômé de l'école de commerce Essec et a dirigé Indosuez, une banque française privée. Il est ensuite devenu responsable de sa filiale suédoise.

    4. Laurent Wauquiez ne fait tellement pas partie de l'élite qu'il est entré à l'École normale supérieure.

    5. Puis a étudié à Sciences Po Paris.

    6. Et à l'ENA, l'École nationale d'administration, d'où il sort major de la promotion Nelson Mandela, en 2001.

    7. Comme il se fiche de l'élite, il intègre pour quelques mois le Conseil d'État. Un job grassement payé puisque pour un poste occupé pendant deux mois, il a touché 13 ans de droits à la retraite.

    8. Laurent Wauquiez, complètement anti-élites, voyage en première classe dans le train. Comme beaucoup de Français.

    9. Il lutte tellement contre les élites qu'il possédait en 2013 un appartement de 90 m2 dans le 15e arrondissement de Paris. (Et une maison de 200 m2 à Puy-en-Velay, en Haute-Loire).

    10. L'élite le dégoûte à un tel point qu'il a décidé d'augmenter ses indemnités de président de région.

    11. Tout en cumulant la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes ET son mandat de député.