Les attentats de Bruxelles ont fait une trentaine de morts et 230 blessés, selon un bilan provisoire du centre de crise belge.
Les victimes et blessés n'ayant pas encore été identifiés, comme cela avait été le cas pour les attentats de Paris et Saint-Denis, on trouve sur les réseaux sociaux de nombreuses photos de personnes disparues qui circulent.
Famille, amis, collègues... Les témoignages de proches à la recherche de disparu-e-s se multiplient.
Mais si pour les attentats du 13 novembre, Twitter avait été l'endroit où les avis de recherche circulaient en masse, cette fois, c'est plus éparpillé.
On trouve des photos partagées sur Twitter via plusieurs hashtags comme #PrayForBruxelles ou #RechercheBruxelles, mais c'est sur Facebook que les avis circulent le plus.
Quelques groupes ou pages publiques ont d'ailleurs été créés au lendemain des attentats de Bruxelles. Comme «Recherche Bruxelles».
«Je l'ai créé mardi juste après les attentats pour que les proches des victimes puissent y partager les avis de recherche des proches dont ils n'ont pas de nouvelles depuis ce drame», explique Melissa, la créatrice du groupe, à BuzzFeed News.
Pour cette mère de famille de 23 ans qui habite près de Bruxelles, il était important d'agir. «Je n'ai pas de proche disparu ou qui se trouvait près des lieux des drames, mais je suis solidaire du peuple belge et je veux les accompagner comme je peux.»
Le groupe public est composé de 362 membres pour le moment. Les internautes publient leurs recherches qui sont validées par Melissa. Elle songe d'ailleurs à le rendre privé pour rendre la page plus informative avec des descriptifs plus détaillés pour chaque personne.
Une autre page «Recherche Bruxelles» compte, elle, plus de 5000 abonnés. Mais elle avait été créée le 13 novembre 2015 pour retrouver les disparus des attentats de Paris.
Son administrateur, Nicolas, est d'ailleurs Français. «Pour Paris, elle avait beaucoup fonctionné. Et en voyant ce qui s'est passé hier, je me suis dit que je pouvais encore aider, j'ai donc renommé la page avec Bruxelles», nous dit ce Lyonnais de 18 ans.
Mais il admet toutefois que cela «a beaucoup moins d'envergure que pour les attentats de Paris.»