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    Le nom de «Phuc Dat Bitch» était une «blague»

    L'histoire de cet Australien dont Facebook refusait le nom a fait le tour du monde, mais l'intéressé dit avoir menti.

    Un internaute australien dit avoir piégé les médias du monde entier ces derniers jours. Il avait affirmé en janvier dernier que Facebook refusait de le laisser utiliser son vrai nom, «Phuc Dat Bich», photo d'un passeport à l'appui.

    Mi-novembre, son message est devenu viral et de nombreux médias se sont penchés sur cette apparente injustice, comme 20 Minutes, en France.

    Voici comment le quotidien résumait l'histoire:

    «"Phuc Dat Bich"». Malgré les apparences, ceci n'est pas une insulte écrite par un ado fâché avec l'orthographe. Mais le véritable nom d'un jeune Australien d'origine vietnamienne, à qui Facebook cause bien du souci.

    Sceptique, le réseau social a fermé à plusieurs reprises le compte du jeune homme de 23 ans, dont le nom, que l'on pourrait prononcer "Fuck that bitch", n'a pas une consonance très amicale.»

    Le coup de gueule de «Phuc Dat Bich» a attiré l'attention des médias du monde entier, de l'AFP à FranceTV info à The Independent ou encore BuzzFeed Australie.

    Face à cet emballement médiatique, Facebook a finalement accordé à «Phuc Dat Bich» le droit d'utiliser ce nom sur la plateforme.

    Fin de l'histoire? Pas vraiment. Car «Phuc Dat Bich», dont aucun journaliste n'avait pu vérifier le nom, affirme désormais avoir piégé tout le monde avec un faux nom, dans un post message publié ce mercredi:

    Facebook: permalink.php

    Si son nom est bien différent de «Phuc Dat Bich», c'est donc aujourd'hui que l'Australien viole la politique du «vrai nom» Facebook.

    «Cela montre qu'un mec lambda comme moi peut piéger facilement les plus grands médias», s'amuse le jeune homme dans son message.

    «Je n'ai jamais cru nécessaire d'exiger que les gens utilisent leur nom entier sur les réseaux sociaux. Les gens devraient être libre d'utiliser le nom de leur choix. Facebook doit comprendre qu'il est impossible de légitimer un endroit où il y aura toujours des farceurs et des faussaires.

    Ce qui a commencé comme une blague entre potes est devenu un canular qui a piégé les médias.»

    Le message est signé «Joe Carr» (une référence au «joker»), mais il affirme au Guardian que son vrai nom est Tin Le, ce que le journal n'a pas pu confirmer.

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