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    9 fois où les élus du FN se sont vraiment souciés des Français démunis

    Un maire frontiste a expulsé le Secours Populaire de son local, un autre a voté la fin de la gratuité à la cantine dans le Vaucluse.

    Le sénateur-maire FN de Fréjus et directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, était invité sur LCI lundi 24 octobre.

    Durant cette interview, il a rappelé qu'il ne comptait pas accueillir de migrants dans sa ville. Selon lui, il faut en priorité aider les Français:

    «Nous voyons des compatriotes souffrir sur le terrain, nous voyons des Français qui dorment dans leur véhicule, des Français qui n'ont pas de travail, qui n'ont même plus les minima, le minimum du minimum pour vivre normalement. Et à ces gens-là, on dit quoi? Moi, comme maire de Fréjus, alors que j'ai été élu par vous, je vais m'occuper prioritairement d'autres personnes... ça n'a aucun sens», explique David Rachline.

    C'est l'un des arguments avancés par plusieurs membres du Front national qui dénoncent l'argent dépensé pour accueillir des migrants alors que, selon eux, rien n'est fait pour aider les SDF Français.

    1. Et pourtant, en se plongeant dans les décisions prises sur le terrain par certains élus du Front national, c'est une autre réalité qui apparaît: le parti ne se soucie pas toujours des «compatriotes qui souffrent sur le terrain». Comme à Hayange (Moselle), lorsque le maire Fabien Engelmann a expulsé le Secours populaire de son local.

    2. Lorsque le vice-président du Front National, Florian Philippot, a exprimé sa colère contre l'ouverture d'un centre d'accueil pour sans-abris.

    Florian Philipot affirmait, contrairement à ce que la secrétaire générale de la préfecture d'Île-de-France expliquait, que des migrants étaient également hébergé dans ce centre. Dans un échange avec Le Lab, le vice-président du FN, a campé sur ses positions en disant que «le corps préfectoral reprend de fait les éléments de langage de Beauvau. Et non je ne crois pas Cazeneuve sur le sujet migratoire.»

    3. Lorsque le maire du Pontet (Vaucluse), Joris Hébrard, a décidé de supprimer la gratuité totale de la cantine scolaire pour les enfants des familles les plus démunies.

    4. Lorsque la mairie FN de Mantes-la-Ville (Yvelines) a retiré le local à la Ligue des droits de l'homme ainsi que les permanences juridiques qu'elle organisait dans un centre social de la ville.

    5. Lorsqu'à Hénin-Beaumont, le Secours Populaire a été exclu du marché de Noël, où l'association avait coutume de récolter des dons pour les plus pauvres.

    6. Lorsque Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire (Gard) a coupé les vivres au centre socio-culturel qui assurait du soutien scolaire aux enfants de la ville.

    7. Et lorsqu'il s'est attaqué aux familles qui ne paient pas la cantine de leurs enfants en avance, en menaçant de les signaler à la Caf et au Procureur de la République.

    8. Lorsque le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard, élu avec le soutien du FN, a interdit la garderie du matin aux enfants de chômeurs.

    9. Et lorsque le maire de Cogolin (Var) Marc-Etienne Lansade a été accusé de faire du chantage en baissant les subventions des écoles pour faire retirer la chanson Aïcha d'un spectacle de fin d'année.