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    Des milliers de gens veulent donner le prix Nobel à des volontaires grecs

    Plus de 650.000 internautes et deux anciens prix Nobel veulent que ces gens qui aident les réfugiés soient reconnus.

    Plus de 650.000 internautes ont signé une pétition en ligne qui propose de donner le prix Nobel de la Paix en 2016 aux habitant des îles grecques qui viennent en aide aux réfugiés.

    La campagne, hébergée sur la plateforme de l'ONG Avaaz, a été lancée par un architecte grec qui habite en Crète, Alkmini Minadaki. Voici l'appel de la pétition:

    «Des habitants ordinaires des îles grecques et d'autres volontaires ont été en première ligne dans la crise des réfugiés en Europe depuis des mois, ouvrant leurs cœurs et leurs foyers pour sauver des centaines de milliers de personnes qui fuient la guerre et la terreur.

    Pour leur compassion et leur courage, pour avoir traité ceux qui étaient en danger avec humanité, et pour avoir montré l'exemple au reste du monde, nous, citoyens du monde entier, nominons ces braves femmes et hommes pour le prix Nobel de la Paix.»

    «230 académiciens internationaux» et deux anciens prix Nobel -l'archevêque Demsond Tutu (Paix, 1984) et l'économiste Christopher Pissarides (Économie, 2010)- ont soutenu la demande officielle de nomination pour le Prix Nobel de la Paix, nous a dit Avaaz.

    La lettre de candidature pour le prix Nobel de la Paix, qui vise à faire reconnaître 15 groupes et personnalités de 9 îles grecques, a été déposée dimanche 31 janvier, veille de la clôture des candidatures.

    On saura si cette candidature a été retenue dans les prochaines semaines.

    Par ailleurs, une autre candidature a été déposée pour la nomination de trois personnes impliquées dans la crise des migrants en Grèce: une octogénaire et un pêcheur de Lesbos qui ont soutenu les arrivants ainsi que l'actrice américaine Susan Sarandon, qui s'est rendue sur place et à appelé l'opinion publique à se mobiliser sur le sujet.

    Environ 800.000 migrants et réfugiés ont traversé la mer de la Turquie à la Grèce en 2015, soit 80% des personnes arrivées de manière irrégulière en Europe au cours de l'année, selon l'agence des Nations Unies pour les réfugiés.