Lundi 27 juin, la Cour suprême américaine a pris une décision historique en faveur de l'avortement, en annulant une loi texane qui restreignait l’accès à l’IVG.
Alors que le débat sur l'avortement est particulièrement vif aux États-Unis, la décision a fait les gros titres des journaux et a été très commentée.
Un passage, en particulier, a interpellé les Américains. Dans son texte défendant la décision, Ruth Bader Ginsburg, une des huit membres de la Cour suprême, a utilisé l'expression française «faute de mieux».
Ce passage dit: «Quand un État limite de manière importante l'accès à des procédures légales et sûres, les femmes dans des situations désespérées peuvent avoir recours à des praticiens dangereux et non licenciés, faute de mieux, ce qui est un grand risque pour leur santé et leur sécurité.»