OH TU ES FIÈRE DE TOI, 'PEAU ROUGE', D'AVOIR VAINCU LA PEUR DE L'ENCRE NOIRE!
Tu as envie de montrer 'la bête' (dans mon cas : un ours polaire) à tous tes amis, même à ceux qui ne le sont pas encore.
Oui, tu es devenue cette copine relou, à grosse et fausse poitrine, dégainant un « Tu veux toucher ? » à tout inconnu lui manifestant une once d'intérêt.
Depuis quelques jours, tu as commencé à parler à ta cuisse pour qu'elle cicatrise bien.
Un peu comme ces gens ('bizarres' dans leur cas bien précis) qui s'adressent à leurs plantes pour qu'elles poussent mieux.
Dans la rue tu souris aux gens tatoués, tu es à deux doigts de les saluer de la main tout en hochant de la tête en signe d'approbation.
Tu te prends clairement pour un chauffeur de bus qui fait coucou aux autres chauffeurs de bus. « Je suis des vôtres, je klaxonne ? »
Tu le portes fièrement ton tattoo et te dis qu'à la réflexion, tu aurais pu te faire tatouer à un endroit plus visible.
Tu penses même à te créer un micro-short de la taille de ta culotte, pour dévoiler le haut de ta cuisse mais surtout la bête qui sommeille en toi depuis pe(a)u.
Tu espères qu'un jour tu seras officiellement associée à ce tatouage, voire (re)connue grâce à ta nouvelle fourrure polaire.
Conversation entre deux mâles :
Mec 1 « Je te dis qu'elle était à cette soirée »
Mec 2 « Je ne vois plus de qui tu parles »
Mec 1 « Mais si la petite brune »
Mec 2 « Il y en avait 50, dude… »
Mec 1 « Celle qui avait un truc sur la cuisse, genre en forme d'animal »
Mec 2 « Ah ouais ! Ben elle avait l'air bien cool ☺ »
Ca y est tu peux te détendre, tu es devenue « THE fille cool ».
Quoique toujours un peu perfectionniste, tu te retiens mais tu as envie de changer cette photo de profil Facebook sur laquelle le tatouage, fraichement ancré, marque un peu trop ta peau qui rougit de plaisir. Car oui, quatre jours plus tard (comprendre 'aujourd'hui'), l'ours est en parfaite santé ; une véritable œuvre d'art sans aucune ombre au tableau !
Share This Article
