Il a notamment été mis en examen pour «détournement de fonds publics», «complicité et recel de détournement de fonds publics», «complicité et recel d’abus de bien sociaux». Il fait aussi l'objet d'un réquisitoire supplétif du parquet national financier pour «escroquerie, faux et usage de faux» dans le cadre de l'emploi de son épouse Penelope en tant qu'assistante parlementaire. Son suppléant Marc Joulaud aussi est mis en examen. Sans parler des révélations sur les costumes et les montres qu'il a reçus, sur la fois où il aurait servi d'intermédiaire entre un homme d'affaires libanais et Vladimir Poutine pour 50.000 euros, sur un deuxième assistant parlementaire au travail difficilement quantifiable ou sur l'époque où, d'après Mediapart, il aurait bénéficié d'un système de détournements de fonds mis en place par l'UMP au Sénat. Ah, et aussi, les enquêteurs se penchent sur le travail effectué par ses enfants lorsqu'ils étaient, eux aussi, assistants parlementaires. Et sur le fait qu'ils auraient cédé une partie importante de cet argent à leurs parents.