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    On est allés chez Five Guys pour voir si c'était si cool que ça

    MILKSHAKE VANILLE-OREO-BACON.

    Comme vous le savez peut-être, l'enseigne américaine de fast-food Five Guys vient de s'installer en France.

    Parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, on a donc décidé d'aller tester les burgers dont tout le monde parle, histoire de voir ~ce qu'ils avaient dans le ventre~.

    Lol, vous avez compris?

    Bon, pour tout vous dire, on n'était pas complètement étrangers à l'enseigne.

    Cécile avait déjà testé leurs burgers à Londres sans réaliser que c'était un acte historique et Pierre était déjà ENTRÉ dans un restaurant aux États-Unis, pour finir par ne rien commander, rebuté par la vue des sacs de patates en plein milieu d'un fast-food. Comme quoi, il y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

    On arrive la fleur au fusil, dans l'espoir qu'en l'espace de quelques jours la hype soit passée et que la queue ait diminué. La hype n'était pas passée. La queue n'avait pas diminué. Pas du tout, si bien qu'au bout de cinq minutes d'attente, on entend le monsieur devant nous dire qu'il a entendu qu'on en aurait pour 1h15 de queue. Une. Heure. Quinze. De. Queue. Lol.

    On décide de ne pas se décourager parce que 1) on n'est pas des gens comme ça et 2) on a déjà fait le chemin jusqu'à Bercy, et c'est certainement pas pour finir avec un pauvre burger du boulanger juste en face, qui essaye de faire jouer la concurrence comme il peut. Notre persévérance est rapidement récompensée puisqu'on finit par nous dire qu'on n'en n'aura pas pour plus de 25 minutes. Dieu est grand, Dieu est bon, Dieu aime probablement Five Guys.

    Cécile: Quand le gentil monsieur chargé de t'expliquer le principe de Five Guys dans la queue m'a dit que le burger de base avait deux steaks, j'ai opté pour le «little bacon cheeseburger» parce que je ne voulais pas mourir. Chez Five Guys on choisit soi-même sa garniture, j'opte pour relish (une sorte de sauce avec des morceaux de cornichons), tomate, oignons grillés, salade et ketchup.

    Comme j'adore l'association milkshake + burger, j'ai accompagné ça d'un milkshake vanille-morceaux d'Oreo-BACON. Le tout en partageant les moyennes frites avec Pierre sur le conseil du gentil monsieur, et avec les épices cajun séparées histoire de pouvoir les tester nature et épicées.

    Pierre: Ma force mentale étant plus proche de zéro que de 100 quand j'ai la dalle, j'opte pour un Bacon Cheeseburger classique, avec deux steaks. Pour ce qui est de la garniture, je choisis de me laisser tenter par l'option «All the way» (en gros, TOUT: mayo, salade, cornichons, tomate, oignons grillés, champignons grillés, ketchup, moutarde), histoire d'avoir l'expérience la plus authentique qui soit.

    Puisque Cécile me fait comprendre que déguster un milkshake en même temps que je mange mon burger ne me fera pas perdre instantanément mon statut d'adulte responsable et fonctionnel, je me laisse tenter par une ignominie dont eux seuls ont le secret: un milkshake beurre de cacahuète-bacon-crème chantilly. Même la serveuse se fout de moi. Je ne suis pas désolé.

    L'addition: Au total, pour un ~petit~ burger et un burger ~normal~, une frite de taille moyenne anormalement gigantesque et deux milkshakes, on en a eu pour 37,5€. Autant vous dire qu'à ce prix, on n'est pas près d'y inviter toute notre famille à déjeuner, et ce même si les cacahuètes sont gratuites et en accès libre.

    Cécile: Le burger était sympa (et la possibilité d'ajouter ce qu'on veut dessus aussi, miam la sauce relish), mais pas assez extraordinaire pour les 45 minutes d'attente (de notre arrivée sur place, jusqu'à ce qu'on soit installés, burger à la main) + 8,50€ sans frites ou boisson. MAIS le bacon était absolument délicieux: croquant, salé, goûteux, un des meilleurs bacons que j'ai goûté en France (si je pouvais je mangerais du bacon matin, midi et soir). Et les petits bouts de bacon salé dans le milkshake sucré lui font atteindre un autre niveau de bonheur. Les frites n'étaient pas croustillantes mais elles étaient bien salées. (oui il y a une thématique «le sel c'est la vie» dans mon avis).

    Pierre: Le burger était bon, et je vous cache pas que j'étais un peu excité à l'idée de le voir être préparé sous mes yeux (les cuisines sont ouvertes). Mais pour être tout à fait, honnête, il n'avait rien de fantastique (exception faite des champignons grillés, la première surprise culinaire de la journée). MAIS LES FRITES. CES FRITES. MON DIEU. Personne ne peut tester ces frites et j'espère que ma grand-mère ne me lit pas parce que je serais presque prêt à remettre en cause son talent de cheffe. Ah oui, et, je rejoins Cécile sur le sujet du bacon. Il est délicieux et si je pouvais le commander au kilo je ne me priverais certainement pas. Et bon, pour ce qui est du milkshake: l'idée est marrante, mais c'est impossible à finir.

    Cécile: Je ne me vois pas faire le déplacement dans le quartier juste pour ça mais je pourrais totalement me prévoir un ciné à Bercy pour avoir une excuse dans quelques mois quand la folie sera un peu retombée. Et je prendrai le même milkshake avec un BLT (sandwich Bacon-laitue-tomate, 6,5€)! Mais ça restera du très occasionnel parce que le problème de Five Guys reste l’addition digne d’un resto pour une ambiance fast-food.

    Pierre: C'était la deuxième fois de ma vie que j'allais à Bercy et je comprends mieux pourquoi: C'EST. GRAVE. LOIN. DE. TOUT. Je retournerai certainement chez Five Guys, pour me remplir à nouveau de délicieuses frites et de bacon croustillant, mais soyez certains que ce jour n'arrivera pas avant au moins deux mois. Parce qu'attendre près d'une heure pour passer l'après-midi à me plaindre de l'état de mon estomac, ça va bien cinq minutes.