Mercredi, c'était le dernier round avant le second tour de la primaire de gauche du 29 janvier, qui oppose Manuel Valls et Benoît Hamon.
Donc ça s'annonçait tendu...
Côté style, c'était pas vraiment le renouveau.
Hamon a commencé à envoyer des petits scuds...
... et Valls a attaqué, comme d'habitude, le revenu universel proposé par son adversaire, et le coût de son programme.
Et puis Manuel Valls a dit «R'n'B» au lieu de «Airbnb».
Ballot.
Mais tout cela n'a pas réussi à passionner Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, qui était dans le public.
Les deux candidats ont fait un petit aparté sur la grippe de Benoît Hamon. Oklm.
Hamon a trop fait la pub du sport et tout le monde n'était pas d'accord.
Il a tapé des pauses...
... et ses sourcils étaient un peu foufous.
Et puis Manuel Valls a fait un emprunt de slogan à Montebourg: «Je suis le candidat de la feuille de paie.» 😑
Visiblement, Edward Snowden était aussi devant son petit écran pour ce duel de choc (et semblait pencher pour Hamon): il a retweeté plusieurs journalistes français sur le sujet...
... et a rappelé à une de nos journalistes qu'il avait vécu dans une ville francophone. ¯\_(ツ)_/¯
Et puis est arrivé le point #laïcité. Enfin, islam quoi.
«J’ai vu la montée des communautarismes, des fondamentalismes (...). Il faut être capable d’y répondre par un combat très déterminé», a indiqué Manuel Valls au sujet de l'islamisme radical.
Au sujet du voile, «là où il est imposé, nous devons tout mobiliser pour que cette femme ne soit pas soustraite au regard des hommes», a expliqué Benoît Hamon, en précisant: «mais aussi assurer la liberté à celles qui ont choisi de porter le voile, le foulard».
Gilles Bouleau s'est bien planté en affirmant que Benoît Hamon a voté contre la loi qui interdit le port de la burqa.
Puis Manuel Valls a à nouveau attaqué Benoît Hamon, cette fois à propos du Collectif contre l'islamophobie en France: «Quand le porte-parole de Benoît Hamon, Alexis Bachelay, invite le CICF [il s'agit en réalité du CCIF, ndlr] contre l’idée même de l’état d’urgence, alors oui il y a des ambiguïtés.»