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    Cette femme a superbement répondu aux commentaires négatifs sur son corps

    «Le bonheur n'est pas une taille.»

    Megan Jayne Crabbe a 24 ans et vit dans l'Essex, en Angleterre. Elle gère un compte sur l'acceptation du corps, bodyposipanda, sur Instagram et Twitter.

    Il y a un mois, elle a posté une photo d'elle datant d'il y a deux ans et demi –un moment de sa vie durant lequel elle dit avoir eu du mal avec son image– à côté d'une photo récente, pour montrer à quel point elle pensait avoir changé.

    Elle a dit à BuzzFeed que bien qu'elle ait reçu de nombreux messages positifs, elle en avait aussi reçu des négatifs. Dimanche, elle a donc posté une autre photo avant/après, et a répondu à certains commentaires négatifs.

    Voici quelques-uns des commentaires:

    «Attends, t'as donc décidé de DÉTRUIRE ton corps?»
    - Nan, j'ai juste arrêté de me torturer parce que je ne correspondais pas à une image à laquelle je n'étais pas censée ressembler.

    «Mais tu m'avais l'air en bien meilleure santé avant.»
    - C'est marrant, tu m'avais l'air tellement plus intelligent avant d'assimiler santé et poids, et d'avoir oublié que la santé mentale c'est aussi la santé.

    «Tu aurais pu rester la même et aimer ton corps, tu n'avais pas besoin de devenir grosse.»
    - J'aurais pu rester la même et retomber dans un trouble alimentaire qui m'a presque tuée quand j'avais 15 ans. J'aurais pu continuer à m'affamer et à faire de l'exercice de façon compulsive tous les jours pendant des heures, mais ça ne m'aurait jamais aidée à m'aimer. Peu importe le poids que je perdais, il y avait toujours quelque chose à détester. Bien sûr, les gens n'ont PAS BESOIN de prendre du poids pour s'aimer, c'est juste ce que mon corps avait besoin de faire pour atteindre ma liberté d'esprit. C'EST LE CORPS QUI ME REND HEUREUSE.

    «Mais tu ne peux pas être heureuse en ressemblant à ça, je ne pourrais jamais l'être dans ce corps.»
    - Je ne pensais pas pouvoir l'être non plus, mais il se trouve que le bonheur n'est pas une taille. Et j'ai gâché beaucoup trop d'années à penser que ça l'était. Et je ne vais pas arrêter de dire aux gens qu'ils méritent d'être heureux comme ils sont. Ils méritent de vivre maintenant, pas dans 5kg de moins. Ils méritent cette liberté d'esprit. Alors à toutes les personnes qui lisent ça: j'espère que vous trouverez votre liberté vous aussi, peu importe à quoi elle ressemble. Je vous encouragerai à chaque étape. 💜💙💚🌈🌞

    P.S.: ces commentaires ont tous été reçus sur ma dernière photo avant/après. Heureusement pour moi, ils me donnent encore plus l'envie de continuer 👊

    La photo et la légende de Megan Jayne Crabbe sont devenues très populaires, recueillant plus de 100.000 mentions «J'aime». La photo a été partagée sur plusieurs réseaux sociaux.

    Elle a dit qu'elle avait écrit ce post pour mettre en avant l'importance de prendre en compte la santé mentale dans des discussions sur la santé en général.

    «La plupart des gens voient le moi "d'avant" –plus mince, plus tonique– et pense que j'étais en meilleure santé, alors qu'en réalité, j'étais complètement obsédée par la perte de poids, et je retombais dans un trouble alimentaire qui m'a presque tuée quand j'avais 15 ans, a-t-elle dit. Ce niveau d'obsession et de dégoût de soi ne peut en aucun cas être sain, peu importe de quoi il a l'air.»

    Elle a dit que les réactions à son post avaient été incroyables, de nombreuses personnes l'ont remerciée d'avoir montré une autre version de photos avant/après.

    Elle a dit que bien qu'il y ait encore des commentaires négatifs, elle ne les laissait plus l'atteindre.

    «Il y a eu des centaines de commentaires odieux, allant de personnes me disant d'aller mourir, aux trolls habituels avec les préoccupations de santé que la plupart des comptes sur l'acceptation du corps reçoivent. Ça remet tout leur système de croyance (mince = toujours heureux et toujours en bonne santé) en question, et je pense que c'est pour ça qu'ils réagissent aussi durement, a-t-elle dit. Tous ces commentaires montrent le chemin qu'il reste à faire pour vaincre la grossophobie et dépasser l'obsession pour la santé, et tout simplement apprendre aux gens qu'ils ne peuvent pas contrôler le corps des autres.»

    Ce post a été traduit de l'anglais.