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    Cette pétition veut «sauver les côtes bretonnes»

    Cet appel qui s'inquiète d'un «désastre écologique» a recueilli plus de 125.000 signatures en deux jours.

    Une pétition contre un projet d'extraction de sable dans la baie de Lannion (Côtes-d'Armor) a recueilli plus de 125.000 signatures en deux jours.

    La pétition, lancée à l'adresse du préfet du Finistère et du ministre de l'Économie Emmanuel Macron, dénonce un «désastre écologique».

    Un décret, paru au Journal Officiel le 14 septembre dernier, accorde à la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) une concession de 15 ans d'extraction de sables calquaires coquilliers en baie de Lannion.

    Or, selon ses opposants, ce projet comporte de nombreux risques écologiques pour les côtes bretonnes et leur biodiversité.

    La ministre de l'Écologie Ségolène Royal avait d'ailleurs écrit en juin 2014 avoir exprimé son «opposition à ce sujet», note Le Monde.

    Le collectif «Le Peuple des Dunes en Trégor», qui s'oppose depuis plusieurs années au projet, estime que le gouvernement laisse les coudées franches à la CAN malgré les risques environnementaux, rapporte Le Télégramme.

    Facebook: PeupleDesDunesEnTregor

    La pétition publiée sur Avaaz.org demande donc au préfet, qui «n'a pas encore donné son autorisation» au projet, d'offrir «toutes les garanties de protection» des côtés bretonnes et de leur biodiversité.

    «Signez la pétition pour rappeler que la beauté des côtes bretonnes et leur biodiversité appartiennent à tous les Français, et pour que l'arrêté préfectoral offre toutes les garanties de protection de ce patrimoine commun.»

    Contactés par BuzzFeed France, le cabinet d'Emmanuel Macron et la préfecture n'ont pas donné suite à nos sollicitations.

    Camille Niaufre, chargée de campagne chez Avaaz.org, explique à BuzzFeed France que cette campagne est directement gérée par la plateforme en lien avec le collectif opposé au projet.

    «Pour nous, ce combat dépasse largement l'aspect purement local du projet. Ça touche à la biodiversité, au tourisme local et aussi au patrimoine commun.»

    Les opposants espèrent multiplier les signatures à leur pétition et prévoient de manifester devant la préfecture samedi 17 octobre pour faire entendre leur opposition au projet.

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