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10 fois où Catherine Deneuve a défendu la cause des femmes

«J'ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif.»

1. Quand elle a pensé que les féministes avaient des positions «extrémistes» :

2. Quand elle a pris la défense de Roman Polanski et a dit qu'elle n'était «pas fière d'être une femme».

3. Quand elle a dit qu'elle n'avait «jamais vraiment fait partie du mouvement» féministe.

Elle disait à Technikart en novembre 2017 : «C'est vrai que je n'ai pas été une figure du fémi­nisme, comme Delphine Seyrig l'a été. Je n'ai jamais vrai­ment fait partie du groupe, sans doute parce que j'étais beaucoup moins dispo­nible qu'on ne le croyait. J'ai eu très jeune un enfant, donc je voulais vrai­ment rentrer à la maison après les tour­nages, ne pas être partie trop long­temps… Et puis j'ai du mal à adhé­rer au groupe, quel qu'il soit. Je n'ai donc jamais fait partie vrai­ment du mouve­ment, à part signer le Mani­feste des 343.».

En 1971, l'actrice avait effectivement signé ce manifeste défendant le droit à l'avortement (alors illégal), publié dans Le Nouvel Observateur et rédigé par Simone de Beauvoir.

4. Quand elle a trouvé que le mot «viol», dans l'affaire Polanski, était «excessif».

5. Quand elle a jugé «ignoble» le «déferlement» lié au hashtag #BalanceTonPorc, qui a permis à des milliers de femmes de s'exprimer sur les violences qu'elles avaient subies.

Au Huffington Post, en octobre 2017, elle dit : «Le déferlement qu'il y a en ce moment avec #balancetonporc [est] ignoble pour les femmes qui n'ont que ça» pour témoigner. «Je trouve ça terrible. Est-ce que c'est intéressant d'en parler comme ça ? Est-ce que ça soulage ? Est-ce que ça apporte quelque chose ? Est-ce que ça va régler le problème d'une certaine façon ?»

6. Et quand elle a dit que ce mouvement, c'était «quand même presque de la délation».

7. Quand elle a dit sur Europe 1, le 26 octobre 2017, que tout ça était un peu «excessif».

«Je trouve ça extrêmement choquant ce que c'est devenu aujourd'hui cette alerte au harcèlement, je trouve qu'aujourd'hui c'est vraiment un petit peu excessif tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. [...] Y'a jamais la parole contraire, pour savoir dans quelles circonstances ça s'est passé.»

8. Quand dans la même interview, elle a dit qu'Harvey Weinstein était «gênant, peut-être comme un homme qui aime trop les femmes».

9. Lorsque, toujours dans la même interview, elle a déploré que le système judiciaire aux États-Unis aille «trop loin».

«Le problème c'est que ça va très très loin, ça va très très vite, ça va très très fort. J'aurais préféré que ça se passe en Europe, ça aurait été peut-être un peu plus équilibré. C'est un tel raz-de-marée. [...] Donc moi je ne vais pas le défendre, mais disons que je ne vais pas appuyer mon pied sur la tête.»

10. Enfin, quand elle a défendu «la liberté d'importuner» dans cette tribune publiée dans Le Monde le 9 janvier 2018 et signée par un collectif de 100 femmes.

Merci Catherine !