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    L’ex de Sofía Vergara veut utiliser ses embryons congelés pour avoir un enfant

    Depuis août 2014, Nick Loeb poursuit en justice l'actrice de la série Modern Family.

    L’actrice colombienne Sofía Vergara a vécu en couple avec Nick Loeb pendant 4 ans.

    Comédienne la mieux payée de la télévision américaine pour son rôle dans Modern Family, elle a rencontré l'homme d'affaires américain en 2010. Ils se sont fiancés deux ans plus tard.

    Durant cette relation, la star n’a jamais caché son désir d’avoir un autre enfant.

    Déjà mère d'un jeune Manolo né en 1992, Sofía Vergara confiait publiquement congeler ses ovocytes. «Il y a les pilules hormonales et puis après ce sont les injections d'hormones... Ils veulent obtenir le maximum d'ovocytes possibles parce que d'habitude quand vous en produisez ils ne sont pas bons», expliquait-elle en mars 2013 au magazine Vogue.

    Après leur séparation, Nick Loeb a décidé de poursuivre en justice Sofía Vergara pour «sauver» les embryons congelés.

    Selon les documents judiciaires obtenus par le tabloid américain In Touch, il veut empêcher la destruction des deux embryons conçus avec son ex-fiancée en novembre 2013, six mois avant leur séparation. «Nick a toujours voulu être père et fera tout ce qu'il faudra pour les sauver», indique le document.

    Nick Loeb a poursuivi Sofía Vergara en août 2014. Il a changé d'avocats en avril 2015, avant de publier une tribune dans le New York Times le 29 avril 2015 pour justifier son action.

    Sofía Vergara ex-fiancé: Our frozen embryos have a right to live http://t.co/2HGemnED0z via @NYTOpinion

    «Une femme a le droit de mener une grossesse à terme même si l’homme refuse. Un homme prêt à prendre toutes les responsabilités parentales ne devrait-il pas être traité de la même manière s’il veut mener à terme ses embryons, et ce même si la femme refuse?», demandait Nick Loeb.

    Cette tribune a suscité un débat dans les médias outre-Atlantique.

    «Le système juridique de notre pays a encore du mal à trouver une réponse sur la question de la garde de l'embryon, et c'est jusqu'à présent un peu le désordre. Seuls neuf États ont des lois en place qui dictent la façon dont ces batailles doivent être traitées. L'Illinois, actuellement en plein débat, sera bientôt le 10ème», explique le site féminin et féministe Jezebel.

    «Loeb tente de tirer sur la corde sensible des lecteurs en parlant de "nos filles" pour qualifier les deux embryons créés avec Vergara. Il essaie d'en faire un argument pro-vie en personnalisant ces embryons. Mais aucun État américain n'a encore accepté (du moins pour l'instant) qu'un ovule fécondé soit une "personne". Et s'il pouvait gagner la sympathie des partisans pro-vie dans l'opinion publique, cela ne l'aidera pas à gagner» au tribunal, commente pour sa part le Elle américain.

    «Cela n'a rien à voir avec le fait de sauver des vies (...) peu importe le nombre de tribunes que publiera Nick Loeb dans le New York Times. Il vaut mieux qu'il trouve une autre partenaire, ou une femme prête à faire un don d'ovocytes, pour que ses rêves de paternité se réalisent», estime The Huffington Post.

    D'abord silencieuse, Sofía Vergara a finalement pris la parole le 4 mai.

    Interrogée dans l'émission radio The Howard Stern Show , l'actrice a dit: «Un enfant a besoin d'une mère. Plus que d'une mère, il a besoin que ses parents soient dans une relation amoureuse, qu'ils ne se détestent pas».

    Avant de poursuivre: «Il y a un contrat, il ne peut rien faire, nous avions écrit ce que nous voulions faire à ce moment-là». En effet, le document signé par le couple lors de la création des embryons précisait que pour mener la grossesse à terme les deux parties devaient être consentantes.

    Écouter l'extrait.