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    La Guinée déclare la fin d'Ebola, deux ans après le début de l'épidémie

    Le pays entame désormais une période de 90 jours de surveillance accrue, durant laquelle le virus pourrait resurgir, selon l'Organisation mondiale de la Santé.

    Pour la première fois en deux ans, la Guinée ne recense aucun cas de virus Ebola, a annoncé l'Organisation mondiale de la Santé dans une déclaration parue mardi.

    Selon l'OMC, 42 jours se sont écoulés depuis que la dernière personne contaminée par le virus a été testée négative.

    La Guinée entame désormais une période de 90 jours de surveillance accrue, afin de s'assurer qu'un éventuel nouveau cas soit rapidement identifié avant de contaminer d'autres personnes.

    Le Dr Mohamed Belhocine, porte-parole de l'OMC en Guinée, a déclaré: «L'OMC félicite le gouvernement guinéen et sa population pour avoir réussi à mettre un terme à l'épidémie d'Ebola. Nous devons rendre hommage au gouvernement et au peuple guinéens qui, dans l'adversité, ont brillamment fait face à l'épidémie.

    «L'OMC et ses partenaires continueront à soutenir la Guinée durant les 90 prochains jours de surveillance accrue et dans ses premiers travaux destinés à relancer et à renforcer les services essentiels de santé durant l'année 2016», a-t-il poursuivi.

    La fin de la transmission du virus Ebola en Guinée a été saluée comme une étape importante de l'épidémie en Afrique de l'Ouest.

    Le virus, qui est apparu à Gueckedou, en Guinée, fin décembre 2013, s'est répandu aux pays voisins du Liberia et de la Sierra Leone. De là, l'épidémie s'est propagée par les airs et par voie terrestre à sept autres pays.

    «C'est la première fois que les trois pays – la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone – ont stoppé les chaînes de transmission originales, responsables du début dévastateur de l'épidémie il y a deux ans», a rapporté le Dr Matshidiso Moeti, le directeur régional de l'OMC pour l'Afrique.

    En 2016, les trois pays commenceront à mettre en œuvre un programme complet de relance du secteur de la santé afin de maintenir la capacité de détecter, de prévenir et de réagir à une éventuelle recrudescence du virus Ebola.

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