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    À Bordeaux, les taxis disent non à UberPop avec des fleurs

    «On n'est pas là pour mettre le bazar, on est là pour demander à l'État de mettre fin à UberPop.»

    Les taxis sont en grève ce jeudi 25 juin, parfois pour le plus grand désagrément des usagers à qui ils barrent la route. En guise de consolation, les chauffeurs bordelais ont choisi de distribuer des fleurs aux passants.

    #E1 #Bordeaux #Manifestation #Taxis Les chauffeurs ont prévu de distribuer des fleurs aux passants

    Une image qui contraste avec la violence des manifestations à Paris.

    «Oui, il n'y a pas eu d'incident de notre côté», se félicite Nadège Roy, présidente du syndicat autonome des artisans taxis de Bordeaux et de la Gironde.

    Interrogée peu avant 11 heures ce jeudi par BuzzFeed France, la responsable syndicale précise:

    «Nous avons demandé à tous nos chauffeurs de manifester dans le calme. On n'est pas là pour mettre le bazar, on est là pour demander à l'État de mettre fin à l'application UberPop.»

    Interrogée sur les violences en marge des rassemblements parisiens, Nadège Roy est catégorique: «Je ne cautionne ni la violence, ni le fait de se faire justice soi-même. D'ailleurs, cela vaut pour tout le monde». Un chauffeur de taxi a en effet été renversé dans la matinée par un conducteur de VTC à Orly, selon BFM TV. Ses jours ne sont pas en danger.

    «À Bordeaux, nous avons offert des fleurs aux passants et cela a été très apprécié», sourit Nadège Roy.

    Dites-le avec des fleurs : les taxis en grève distribuent des roses blanches aux passants #Bordeaux

    Les fleurs ont notamment été distribuées là où les taxis bloquaient la circulation du tramway, a-t-elle précisé.

    À Bordeaux, les #taxis cultivent leur immense popularité en bloquant le tram 😂🚕

    La responsable syndicale se démarque par ailleurs de ses collègues qui ont «piégé» des chauffeurs UberPop ces dernières semaines:

    «Nous aidons la préfecture à arrêter des chauffeurs UberPop, mais uniquement en les suivant et les signalant à la police. Nous n'entrons pas en contact avec eux.»

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